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Critique de JML38


San-Antonio et Bérurier sont convoqués par Achille, leur patron habillé de pied en cap pour sa chasse à courre à venir, qui leur annonce leur départ imminent pour Washington, Béru étant mandé par le lieutenant Mortimer, éminent confrère de la CIA.

Arrivés aux States, leur surprise est totale lorsqu'ils découvrent l'objet de leur voyage. Ils se retrouvent en effet devant le parfait sosie de Bérurier, ce qui pourrait apparaître comme une monstrueuse erreur de la nature difficilement explicable par les plus grands esprits scientifiques, un phénomène tel qu'Alexandre-Benoît ne pouvant qu'être raisonnablement unique.

Ce double s'appelle Jess Woaf, ancien artiste de cirque ayant malencontreusement mis un terme à un périlleux numéro de tir au revolver en même temps qu'une praline dans la tête de son frère jumeau. Il a été intercepté de quelques balles de 38 dans un centre top secret et hyper ( théoriquement ) surveillé de la N.A.S.A. Mortellement blessé, l'homme ne s'est exprimé que pour dire « Biroutier, police Parisienne », amenant la CIA à s'intéresser à Bérurier.

Nos deux compères se retrouvent cloîtrés dans un motel le temps de l'enquête concernant le lien éventuel du Gros avec cet étrange espion américain. le commissaire en profite pour envoyer Pinaud à Saint-Locdu-le-Vieux, terre natale des Bérurier, afin de découvrir une éventuelle origine génétique à cet impressionnant mimétisme.

Jamais à court d'idées et d'occasions pour prendre son mal en patience et satisfaire sa libido, Sana abandonne Béru pour s'offrir quelques galipettes. Pour son plus grand malheur et surtout celui du Gros, le commissaire, à son retour au motel, trouve le cadavre de son adjoint. Toute la fine fleur de la police parisienne, Achille, Pinaud, Blanc, ainsi que Berthe, la veuve éplorée, se trouvent réunis pour un dernière hommage à l'époux et collègue bien-aimé avant son rapatriement dans sa mère patrie. L'attente commence alors pour le lecteur, impatient de savoir par quel ingénieux stratagème l'auteur va bien pouvoir nous ressusciter l'indispensable avant la fin du récit.

Son orgueil et l'honneur de Béru étant en jeu, San-Antonio bien déterminé à découvrir quelle embrouille a pu piéger de valeureux policiers français, commence avec l'aide de Jérémy Blanc une discrète enquête sur le sol américain, remontant la piste de la famille Woaf.

Résolument gauloise - comme souvent me direz-vous -, cet aventure sanantoniaisque vaut son pesant de digressions grivoises. Béru rapidement aux abonnés absents pour la raison citée précédemment, c'est surtout San-Antonio qui donne de sa personne, parfois pour faire avancer l'enquête – ça l'arrange comme excuse -, parfois par compassion envers une Cosette du Colorado qui n'a connu jusqu'alors que son Thénardier d'oncle, ou simplement parce que ses pulsions sont tout simplement incontrôlables et qu'il a une certaine réputation à défendre.

Cet opus des années 90 n'est pas pour moi un incontournable des aventures du plus célèbre commissaire français, et j'avoue une fois de plus préférer très nettement la production des années 60.

Et Béru dans tout ça ? La réponse est peut-être dans la quatrième de couverture.
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