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Critique de lecassin


Une sombre histoire d'achat de cachous raté et voilà Hector, le cousin de San-Antonio, en disgrâce avec son vénérable chef. Il finira par démissionner, usé par une longue carrière de fonctionnaire… et s'associera avec Pinaud, lui-même démissionnaire de la maison Royco depuis peu. L'agence de détectives privés la Pinaudère Agency Limited est née : recherches de toute nature, adultère, filature… Une affaire qui marche ! Aussi Mme Helder confie-t-elle à nos compères, une mission de la plus haute importance : elle soupçonne son mari d'entretenir une relation amoureuse avec une jeune asiatique…
Une jeune asiatique qui se fait dessouder devant le domicile de Béru. Au même moment, l'ambassade du Japon est en feu…

Lui, vous le connaissez… Je veux dire notre commissaire préféré, vous le connaissez, n'est-ce pas ? Il ne lui en faut pas plus pour s'embarquer sur le même vol que le présumé assassin ; destination, le Japon.

« Fleur de nave vinaigrette », autrement dit Bé-Rhu-Rié en japonais, paru en 1962 annonce bien ce qui va suivre dans quelques volumes ; c'est du bon, du très bon ! Les ingrédients de l'excellence se mettent en place : Béru omniprésent, un zeste de Pinaud, une intrigue simple mais efficace, des calembours à toutes les pages (même des mauvais), des énumérations fantaisistes (même trop nombreuses et un peu longues comme celle au sujet du grand magasin japonais), un enrichissement (même sommaire) du Kâma-Sûtra du commissaire, quelques notes en bas de page… Une prise à témoin régulière du lecteur, quand ce n'est pas une prise à partie…
Bref, en ce début 1962 Frédéric Dard commence à stabiliser la recette qui fera les excellents bouquins de la fin des années 60.
Divertissant !
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