AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Luniver


V'la-t'y pas que Bérurier s'est entiché d'une comtesse. le choc des cultures est forcément rude : l'amour peut être aveugle, mais il n'est jamais sans odorat. À la suite d'une indélicatesse de trop, il est mis à la porte du palais, et ne pourra y revenir qu'à une seule condition : être un gentleman parfait, maîtrisant l'étiquette et les bonnes manières à la perfection.

Entre temps, quelques suicides suspects se produisent à l'école de police de Saint-Cyr. Pour enquêter discrètement, la solution est toute trouvée : Bérurier devient professeur d'art de vivre et enseignera aux jeunes recrues comment se comporter en société ; San-Antonio s'inscrira comme étudiant et pourra enquêter en se fondant dans la masse.

L'enquête policière, ici, est plutôt un prétexte pour écouter les leçons de Bérurier : de la naissance au mariage, aucun événement majeur de la vie d'un homme n'est éludé. On y apprendra comment supporter le cocufiage avec philosophie, pourquoi se méfier des gens qui délaissent les tripes pour ne manger que de la verdure, ou comment placer une main aux fesses au meilleur moment. Évidemment, tout ça sent bon le saucisson à l'ail et le gros rouge qui tâche, mais c'est dit avec tellement de coeur, et avec tellement de sincérité, que personne ne peut rien y trouver à redire.
Commenter  J’apprécie          270



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}