San-Antonio en vacances, ça fait pondre des cadavres et ça appond des postières ou des secrétaires peu farouches. le bon air de la montagne et la crasse des cervelles campagnardes accouchent d'une bande de faux-monnayeurs bien entendu prêts à tout pour leurs louches combines. Bref, ça bosse dur, ça cogne, ça explose, ça canarde et ça emballe des souris fort gentilles.
Frédéric Dard commence à se lâcher : une petite insulte au lecteur par là, un mauvais calembour par ci, une réflexion à la con dans un coin, on commence à percevoir la virtuosité du conteur à gaz qui embraye un camion, ne parvient pas à le faire exploser, mène le commissaire au nez fin là où il ne devrait pas (se) fourrer, et découvre le poteau rose contre lequel se sont cognés tous ces des-tracteurs...
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