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Critique de 9004089


En tant que très grande fan de la saga ‘L'épreuve‘ (GLADERS dans l'âme !) j'avais très envie de découvrir cette nouvelle série de James Dashner. Je suis malheureusement loin d'avoir autant aimé et je me suis même parfois un peu ennuyée. Il y a cependant énormément de points positifs à ce premier tome et je n'en ai certainement pas terminé avec cette trilogie.

Le jeu du maître' nous place dans une réalité virtuelle que j'ai personnellement trouvée effrayante car elle représente une crainte grandissante en moi : que le virtuel finisse par remplacer le réel. Nous vivons dans une époque à la pointe de la technologie où tous les jeunes (et moins jeunes) passent plus de temps derrière un écran qu'à vivre réellement. On remplace le personnel par des machines, les japonais nous offrent des robots à forme humaine particulièrement réalistes et petit à petit l'être humain ne semble plus pouvoir vivre sans les dernières technologies. C'est avec tristesse que je constate que le contact humain est moindre à présent et que je m'inquiète du monde dans lequel vivront nos enfants. Pourquoi je parle de tout ça ? Parce que c'est selon moi autour de tout cela que tourne l'histoire. James Dashner a dit lui-même que ‘Le jeu du maître' n'était pas une dystopie et que cela pourrait arriver demain. C'est une réalité, un jour peut-être nos descendants se plongeront dans une réalité virtuelle qui semblera bien plus alléchante que la vraie vie et peut-être s'y perdront-ils.

Ici c'est Michael qui a pris l'habitude de vivre plus souvent dans le Sommeil que dans le monde réel. Ses parents sont absents, sa gouvernante est souple et lui préfère s'enfermer dans son Cercueil dernier cri et rejoindre le VirtNet plutôt que de respirer l'air frais. Là-bas il y retrouve ses deux meilleurs amis, Sarah et Bryson. A eux trois ils forment un trio vraiment attachant que j'ai beaucoup aimé, et même totalement adoré. C'est d'ailleurs leur relation et l'humour assez présent dans leurs différents échanges qui m'ont le plus charmée dans ce livre. Tandis que Sarah représente le sérieux, Michael est le courage et Bryson est l'humour.

– Tout le monde affiche sa plus belle expression je-n'ai-rien-à-me-reprocher, dit-il. Et suivez-moi.
– Mec, pourquoi tu as dit ça ? se plaignit Bryson. Maintenant je vais avoir l'air plus coupable que jamais.

– Est-ce qu'elle est sexy ? demanda Bryson
Michael frémit à cette idée.
– Elle a au moins soixante ans, mec. Peut-être même soixante-dix.
– Et alors ? Ca ne répond pas à la question.

Ces deux extraits montrent assez bien le personnage qu'est Bryson et son humour est amplifié par celui de Michael et la fausse indifférence de Sarah. J'ai vraiment adoré ce trio.

Concernant l'histoire, j'avais peur de me retrouver dans quelque chose de trop similaire à la saga ‘L'épreuve' mais ça n'a pas du tout été le cas. Je dirais presque « Malheureusement » car il m'a manqué quelque chose avec ‘Le jeu du maître'. le thème est excellent, les personnages sont attractifs et le style de l'auteur est toujours aussi fluide et agréable, mais c'est dans le déroulement de l'histoire que j'ai bloqué. Pour commencer j'ai eu du mal à bien tout saisir au début. Je pensais que c'était dû à mon choix de lire en anglais mais Steven m'a confirmé qu'il avait eu le même problème avec la version française. C'est une lecture qui n'est pas si facile et qui oblige le lecteur à rester bien concentré sinon il perd le fil. J'ai tendance à avoir l'esprit qui part parfois ailleurs et du coup j'ai souvent dû relire certains passages. A la fin j'ai fini par en avoir mal à la tête de devoir me concentrer à ce point… Heureusement ça devient plus simple au fil des pages.

Le sujet choisi est réellement intéressant mais j'aurais aimé que l'aspect codage soit plus mis en avant. J'ai eu parfois l'impression d'être dans un jeu vidéo pas forcément travaillé et il m'est arrivée par moment de m'ennuyer. En d'autres mots j'ai trouvé que cela manquait de rythme. Fort heureusement, cela se lance à la fin et je me suis donc dit « Tout n'est pas perdu ! ». D'ailleurs celle-ci, bien qu'en partie prévisible, était très bien trouvée et promet un second tome captivant ! J'ai donc bon espoir d'apprécier le prochain volume, car honnêtement le seul élément vraiment dérangeant était cet aspect un peu ‘plat' au milieu du livre.

En conclusion, l'idée de ce monde futuriste dans lequel le cyberterrorisme est plus présent m'a conquise et je me suis réellement éprise des personnages. J'ai également apprécié de retrouver la fluidité du style d'écriture de James Dashner. Cependant, je ne suis pas convaincue à 100 % par le déroulement des événements qui m'ont semblé un peu lents. Cela ne m'empêchera pas pour autant de lire la suite et j'espère que les deux prochains tomes seront plus rythmés et sauront me convaincre davantage au niveau du scénario.
Lien : http://plumebleuee.com/2016/..
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