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Critique de ROUMANOFFBE
Ce livre aurait pu porter un tout autre titre et garder son contenu sauf qu'il était plus porteur et plus attirant pour les éditeurs et les lecteurs à ce moment-là et que vu le contexte de son écriture, il est évident qu'il fallait garder ce titre-là, raison pour laquelle il est parfois plus intéressant de lire un bouquin des années après les faits plutôt qu'à chaud.
Toujours est-il que je peux bien concevoir que pour Jamal, même s'il n'a pas toujours été un enfant de choeur, le nom Dati n'a pas du être simple à porter et si, comme il le dit, sa condamnation n'en a été que plus importante, il y a de quoi avoir envie de déverser sa colère et son amertume dans l'écriture.
Ceci étant dit, son livre contient un récit comme il en existe tant d'autres qui comme lui se retrouvent en prison pour des délits. Son parcours de délinquant est assez banal finalement au regard d'autres témoignages. Tel celui de Mohamed Dja Daouadji, J'étais braqueur de banques... Aujourd'hui je suis un homme.
Sans compter que des gamins de cités qui tournent mal, c'est pas vraiment ça qui manque, le drame c'est de ne pas sortir de ce cercle vicieux tant de la part de la communauté, de la police mais également des pouvoirs politiques. C'est pas comme si au 21ème siècle, on ne savait pas encore qu'entasser des humains dans la promiscuité et la misère ne favorise pas la progression sociale ni le respect de l'autre ... même si certains y arrivent quand même ... mais à quel prix?
Toujours est-il que je peux bien concevoir que pour Jamal, même s'il n'a pas toujours été un enfant de choeur, le nom Dati n'a pas du être simple à porter et si, comme il le dit, sa condamnation n'en a été que plus importante, il y a de quoi avoir envie de déverser sa colère et son amertume dans l'écriture.
Ceci étant dit, son livre contient un récit comme il en existe tant d'autres qui comme lui se retrouvent en prison pour des délits. Son parcours de délinquant est assez banal finalement au regard d'autres témoignages. Tel celui de Mohamed Dja Daouadji, J'étais braqueur de banques... Aujourd'hui je suis un homme.
Sans compter que des gamins de cités qui tournent mal, c'est pas vraiment ça qui manque, le drame c'est de ne pas sortir de ce cercle vicieux tant de la part de la communauté, de la police mais également des pouvoirs politiques. C'est pas comme si au 21ème siècle, on ne savait pas encore qu'entasser des humains dans la promiscuité et la misère ne favorise pas la progression sociale ni le respect de l'autre ... même si certains y arrivent quand même ... mais à quel prix?
