Imaginez.
Nous sommes dans la première moitié du XIXe siècle. Entre 1820 et 1840.
Un opéra, un théâtre, une salle de spectacle... Où vous voulez. Milan, Venise, Paris, Vienne ou ailleurs.
Vous vous asseyez et vous ignorez ce qui vous attend. de la musique, certes, c'est ainsi que l'annonce le programme.
Le musicien apparaît.
Longs cheveux bruns qui encadrent un visage émacié, exsangue. Silhouette malingre, toute vêtue de noire.
Et puis le violon.
Des notes comme vous en avez rarement entendues.
Et dans ce moment, une corde se romp, et le musicien joue encore. Puis une autre corde. Jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une.
Et le musicien joue encore...
Voici Paganini.
Surnommé le musicien du diable.
De rumeurs en rumeurs, jusqu'à la fin, non, même après la fin, on le soupçonnera d'un pacte diabolique.
Voici son histoire. Sans romance, sans interprétation. Sa vie comme elle a été.
Voici Paganini.
Musicien de génie, avec un sens du spectacle complètement avant-gardiste pour l'époque.
Commenter  J’apprécie         60