AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Paris, février 1975. Plusieurs hommes, un bas sur le visage, braquent une banque, prenant les clients et le directeur en otage. Celui-ci a le temps de déclencher l'alarme, mais aussitôt, il se fait buter. Des flics patrouillant dans le quartier s'approchent de la banque et se retrouvent en face de l'un des braqueurs, sorti pour voir si la voie était libre. Ce dernier se fait descendre. L'établissement est bientôt cerné par une armada de policiers. A l'intérieur, les deux braqueurs, d'abord silencieux, finissent par décrocher le téléphone. S'ensuivent des négociations entre eux et le commissaire. Ils réclament 100 millions, une voiture et un avion pour quitter la France sinon ils butent les otages. Ils exigent ensuite de la nourriture et des cigarettes mais le gouvernement ne cède pas. Quelques heures plus tard, la banque accepte de leur donner 2 millions. La voiture arrive aussi mais ils préfèrent attendre encore un peu, histoire de laisser les flics se geler dans le froid. C'est seulement vers 2 heures que tout le monde sort. Les deux braqueurs s'enfuient aussitôt, les flics à leur trousse mais ils les sèment bien vite...
5 ans et quelques hold-up plus tard... le gang s'est agrandi. Huit hommes se partagent les butins. Ils prennent de l'assurance, n'hésitant pas à braquer plusieurs banques dans la même journée...

Huit hommes, la plupart originaires de Paris ou sa banlieue, vont défrayer la chronique durant les années 80. Eux, ce sont le gang des postiches, rapport aux perruques, barbes ou chapeaux dont ils s'affublaient. Pas moins de 27 banques pillées et 1300 coffres percés, le tout sans violence. David B. s'est inspiré de cette histoire et propose, à travers Les faux visages, une reconstitution des faits. Il les expose et ne juge nullement ces hommes, dévoilant très peu leur personnalité, si bien que l'on n'a pas le temps de s'y attacher, et préférant s'attarder sur les braquages. L'on est plongé dans une sorte de reportage télévisé, montrant les forces et faiblesses de chacun mais aussi de la police (manque d'action, bévue et argent facile). le récit est dynamique malgré les ellipses un peu trop nombreuses. le dessin est très réaliste et les couleurs en bichromie; l'aspect suranné nous transpose dans les années 80.

Les faux visages... plus un geste!
Commenter  J’apprécie          360



Ont apprécié cette critique (29)voir plus




{* *}