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Critique de celine17


Aujourd'hui enseignant, Alexis David-Marie revient sur ses souvenirs d'enfance et ses frasques d'adolescent des années 90.
À l'image d'un Antoine Doinel, Alexis, surnommé Nunus, semble avoir fait les 400 coups.
Si Alexis est originaire d'un milieu aisé, il semble se complaire à gommer avec un acharnement méticuleux tout ce qui devrait faire de lui a priori un "premier de la classe".
C'est qu'en route il aura perdu sa mère et beaucoup d'illusions.
Ainsi, après l'île St Louis, c'est à Saint-Leu-la-Forêt que va atterrir sa famille recomposée (une sorte de transfuge de classe ?), avec sans doute un poids qu'il trimballe avec lui et la violence imprévisible de son frère aîné.
Nunus c'est un peu le double maléfique d'Alexis, il n'a aucun filtre et il est prêt à tout pour faire des conneries, il commence tôt à initier ses copains à la déconne dans un besoin de reconnaissance exacerbé.
Bien sûr, à la faveur d'un séjour en "zone privilégiée", là où la vie semble plus facile, il redevient Alexis.
Ainsi faisant, Alexis David-Marie nous offre un panorama de toutes les afflictions et les chamboulements intérieurs d'un jeune adolescent parfois victime mais aussi bourreau.
À l'heure où on nous serine, dans un bel amalgame, que la jeunesse est violente - comme si on découvrait aujourd'hui que la société est parfois violente ! Pas de quoi s'étonner à mon avis, elle est surtout de plus en plus banalisée par les médias ou les réseaux sociaux, mais elle a toujours existé (je pourrais vous raconter des anecdotes invraisemblables sur mes années collège…).
Jeunesse dans la provocation de l'adulte, parfois jusqu'au-boutiste de la déconne, mais résiliente aussi puisque finalement Alexis David-Marie est devenu professeur alors qu'il ne semblait pas particulièrement aimer les salles de classe (dont il a souvent été exclu).
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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