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Critique de BazaR


Argh !
Je croyais lire la fin de cette splendide série, malheureusement ce tome 5 ne contient que la première partie de la fin. Trop de choses à dire pour que cela tienne en 55 pages selon les auteurs Fabrice David et Éric Bourgier. Ça va être dur d'attendre encore trois ans – c'est la durée moyenne qui sépare la publication de deux tomes.

Mais à part ça, est-ce que c'est bien ?
Ben oui. C'est même excellent. Il faut reconnaître un tout petit moins par rapport aux tomes précédents qui tous – hormis le T3 – apportaient la découverte d'un peuple humain original, soutenu dans le passé par une Puissance (Géants pour les Fils de la Terre, Dragons pour les Drekkars ou Anges pour les Iccrins). le tome 3 se distinguait, lui, par une bataille dantesque.
Le tome 5 est le commencement de la fin. Il voit les divers fils tissés précédemment se rejoindre autour d'une sorte de forteresse du désert : Shalin. Certains personnages que nous connaissons se retrouvent à devoir soutenir un siège mené par d'autres personnages que nous connaissons aussi.
Et la tension monte. Les histoires de siège, ça peut être incroyablement prenant. Pensez au SdA – Les Deux Tours de Tolkien ou le célèbre (et toujours pas lu) Légende de Gemmell.

Mais le destin de Shalin se joue peut-être ailleurs. Alors qu'un homme seul s'enfonce dans le pays du seul peuple que l'on n'a pas encore évoqué en détail : les Riddraks, dont une partie de la population a été jadis réduite en esclavage par les Drekkars et dont certains révoltés forment l'essentiel des assiégés de Shalin. Cet homme veut accomplir une prophétie qui libèrera tous les hommes de la fameuse Servitude. Servitude à l'égard des Puissances du passé mais aussi à l'égard de l'Etre qui était là avant les Puissances et qui compte sur les hommes pour reprendre définitivement le contrôle de la Terre.

L'histoire est complexe et c'est l'un de ses charmes. L'autre, ce sont les couleurs sépia qui dominent le dessin et donnent au récit une allure d'ancien parchemin datant du fond des âges. Cette qualité de dessin est pour moitié dans la réussite de cette excellente série.

J'arrête là mon apologie et m'en vais ronger mon frein en attendant la suite (putain, trois ans !)
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