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Critique de Ziliz


1901, une petite commune à quelques dizaines de kilomètres de Montréal.
Corinne, dix-huit ans, dernière fille d'une famille de six enfants, a hâte que le beau Laurent lui passe la bague au doigt, il la courtise depuis près d'un an. Les parents de la jeune femme sont réticents, on connaît mal le lascar et le père a l'air bizarre - un gros con égoïste et vénal. Mais la petite est entêtée, "elle a du front tout le tour de la tête", le mariage aura lieu, pour le meilleur et pour le pire. On sent que le Laurent est capable de souvent pencher côté "pire" : un peu feignasse et porté sur la bouteille, le gars...

Contrairement à ce que peut laisser attendre la couverture, qui rappelle fortement la série BD québecoise 'Magasin général' (et pour cause, elle est illustrée par Loisel & Tripp), 'Un bonheur si fragile' est un roman, le premier volet d'une saga familiale québecoise. La série compte quatre épisodes, on a vite un aperçu du ton, simple et manichéen - la vertueuse et généreuse famille Joyal (avec la formidable Corinne, une sainte qui ne se laisse pas marcher sur l'auréole) vs les Boisvert étriqués et radins (sauf Juliette). Après un petit temps d'adaptation, j'ai finalement trouvé cette lecture plutôt agréable, malgré de longs passages sur des querelles politiques. Le dépaysement reste limité si on a déjà lu quelques romans "du terroir" (quotidien à la campagne, rudes travaux agricoles, pauvreté...) et si on a connu la Vendée rurale il y a quelques décennies (religion, langue...).

La fin en cliffhanger donne bien évidemment envie de connaître la suite, mais de là à lire les trois prochains opus...

• Merci à Babelio et aux éditions Kennes.
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