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Critique de Crossroads


Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour l'envoi de ces épreuves non corrigées.

Après lecture, le contraste entre une couverture presque immaculée et la noirceur qui habite ce roman est plutôt saisissant.

Si l'envie me prenait de vouloir investir au pays voisin du guignol, ascendant twittos, ce ne serait certainement pas à Sarah Court que je poserai mes valoches.
Petit lotissement sans charme, tout le monde se connaît.
Le problème, c'est justement que tout le monde se connaît.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est l'empressement plus que modéré qui m'habiterait à vouloir lancer la délicieuse et folâtre fête des voisins annuelle.

Le ressenti est mitigé, on va pas se mentir, pas de ça entre nous.
Si j'ai apprécié le découpage et l'entièreté des portraits atypiques ici présentés, j'ai failli dévisser maintes fois, la faute à un vilain manque de rythme et de liant, ultime et récidivant occupant de cette communauté inaccoutumée broyée par la vie.

L'écriture de Craig Davidson souffle le chaud et le froid, possible caractéristique géographique canadienne au grand écart thermique aussi prononcé qu'une jolie surprise acnéique sur le visage boutonneux d'un ado pré-pubère alors au sommet de sa joie de vivre coutumière.

Là encore, si les portraits présentent tous un intérêt évident, certains auront l'attrait hypnotique d'un unijambiste s'essayant au grand écart facial sur l'air prémonitoire de casse-noisette alors que d'autres se liront plaisamment, sans plus d'excitation que ça.

Bref, les bonnes âmes de Sarah Court aura eu l'effet irritant d'une clim' déréglée.
Joie profonde alternant avec torpeur passagère, pas vraiment la météo escomptée en cette saison de grisaille persistante.
Ce qui ne m'empêchera pas, en toute contradiction assumée, de retenter ma chance avec Little Heaven, incessamment sous peu.
Le jeudi en 15, pour être précis...
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