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Critique de Hillel
"Phénomène mondial" en première de couverture. Et là, je reste bouche bée d'incompréhension après avoir refermé ce roman.
Tout au long de ma lecture j'ai attendu ce quelque chose qui fait d'un livre un grand livre, si bien qu'on le qualifie de phénomène mondial.
Attention, ne nous leurrons pas, ce roman est un simple roman érotique, sous fond d'une histoire d'amour possessive, aucune intrigue, aucun récit à proprement parlé, aucun véritable schéma narratif, si on s'aventure par là.... Non ce roman est une succession de scènes érotiques. 90 % des pages sont remplies de scènes où évocations purement sexuelles.
Alors j'ai cherché ce quelque chose du côté des personnages.
Eva m'a énervé, elle se rebelle parfois, mais reste d'une soumission déconcertante. Quant à Gidéon, on oscille entre la mièvrerie romantique et la domination. de véritables caricatures! Tout ça sous fond de luxe et décadence...
Alors sous couvert de psychologie, de passé douloureux, de traumatismes enfouis, on nous bassine de "résiliation" ou de "guérison" par le sexe et la soumission... J'aimerai que certains psy viennent nous donner leurs points de vue sur la question!
En attendant, j'ai vainement lu, car oui, la lecture est simple facile et rapide, en espérant qu'il se passe des choses, que les personnages ne soient plus simplement ébauchés, que la psychologie ne soit pas survolée mais bien plus approfondie, que la mièvrerie des répliques sonnent un peu plus justes. Et j'ai attendu...
Et surtout j'ai été fortement énervée par les scènes érotiques en question. Mais allons-nous arrêter de faire croire que les 12 orgasmes féminins sont réalisables en l'espace de trois rapports consécutifs sur une heure de temps! On nous prend vraiment pour de gentils abrutis.
Dire que j'avais lu que cet ouvrage était touchant, émouvant, profond... j'attends encore, pour ma part.
Alors certes, je n'ai rien contre le sexe dans un roman, mais trop de sexe, tue le sexe, et un peu plus de réalisme ne ferait pas de mal. Ou alors on vire en genre bit-lit, et là on s'autorise, de l'irréel, de la fantaisie, et on arrête l'hypocrisie de nous présenter cela comme une très belle histoire d'amour!
Si vous souhaitez lire les deux avis bien controversés entre Alily et moi, voici le lien:
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
Tout au long de ma lecture j'ai attendu ce quelque chose qui fait d'un livre un grand livre, si bien qu'on le qualifie de phénomène mondial.
Attention, ne nous leurrons pas, ce roman est un simple roman érotique, sous fond d'une histoire d'amour possessive, aucune intrigue, aucun récit à proprement parlé, aucun véritable schéma narratif, si on s'aventure par là.... Non ce roman est une succession de scènes érotiques. 90 % des pages sont remplies de scènes où évocations purement sexuelles.
Alors j'ai cherché ce quelque chose du côté des personnages.
Eva m'a énervé, elle se rebelle parfois, mais reste d'une soumission déconcertante. Quant à Gidéon, on oscille entre la mièvrerie romantique et la domination. de véritables caricatures! Tout ça sous fond de luxe et décadence...
Alors sous couvert de psychologie, de passé douloureux, de traumatismes enfouis, on nous bassine de "résiliation" ou de "guérison" par le sexe et la soumission... J'aimerai que certains psy viennent nous donner leurs points de vue sur la question!
En attendant, j'ai vainement lu, car oui, la lecture est simple facile et rapide, en espérant qu'il se passe des choses, que les personnages ne soient plus simplement ébauchés, que la psychologie ne soit pas survolée mais bien plus approfondie, que la mièvrerie des répliques sonnent un peu plus justes. Et j'ai attendu...
Et surtout j'ai été fortement énervée par les scènes érotiques en question. Mais allons-nous arrêter de faire croire que les 12 orgasmes féminins sont réalisables en l'espace de trois rapports consécutifs sur une heure de temps! On nous prend vraiment pour de gentils abrutis.
Dire que j'avais lu que cet ouvrage était touchant, émouvant, profond... j'attends encore, pour ma part.
Alors certes, je n'ai rien contre le sexe dans un roman, mais trop de sexe, tue le sexe, et un peu plus de réalisme ne ferait pas de mal. Ou alors on vire en genre bit-lit, et là on s'autorise, de l'irréel, de la fantaisie, et on arrête l'hypocrisie de nous présenter cela comme une très belle histoire d'amour!
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