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Critique de evasionlitteraire1


Je ne sais pas du tout par où commencer pour chroniquer ce livre. Je suis encore retournée de cette lecture. Une critique (venant de Fantastic Book Review) sur la quatrième de couverture dit ceci et résume totalement l'histoire : «Dérangeant, magnifique, puissant et atroce : Lauren DeStefano a fait de l'histoire de Rhine une oeuvre d'art.»

J'ai adoré ce livre, mais bon dieu que c'était atroce ! Je n'ose pas imaginer vivre un jour comme les jeunes filles de ce monde. Ces dernières sont condamnées à mourir à 20 ans, et pendant leurs dernières années de vie, elles se voient obligées de se marier avec un jeune homme plus vieux qu'elles, qu'elles ne connaissent pas, devenir soeurs épouses (car il s'agit de mariage polygame) et ensuite à faire des enfants avec cet homme. Mais quelle horreur ! de plus, ces jeunes femmes sont forcées à vivre dans un manoir sans fin, où elles sont enfermées.

Mais avant d'être "choisies" par le gouverneur domanial, elles sont sujet à une "sélection" : autrement dit, si elles ne plaisent pas, elles se retrouvent avec une balle dans la tête et le tour est joué.

Je vais maintenant y aller plus en profondeur, concernant les personnages. Rhine est le personnage principal. Elle a 16 ans, il lui reste donc quatre ans à vivre lorsqu'elle arrive au manoir. Mais dès son arrivée, elle ne pense qu'à une chose : s'enfuir. Et je la comprends ! Car même si les filles sont traitées en reine ― j'entends par là qu'elles ont leur propre domestique attitré, des repas servis au lit, "l'amour" de leur mari Linden et de leurs épouses ― elles sont prisonnières. Je l'ai beaucoup aimée, non seulement pour sa force de caractère, mais aussi parce qu'elle était vraiment attachante.

Il y a ensuite les deux soeurs épouses de Rhine ; soit Cecily, 13 ans, et Jenna, 18 ans. J'ai passé par toutes les gammes d'émotions pour Cecily : je l'ai aimée, elle m'a énervée, j'ai eu de la compassion pour elle, de la rage... C'est une petite fille tout juste sortie de l'orphelinat et qui ne voit qu'en cette situation la chance de se sortir d'un monde de misère pour vivre dans un joli monde de richesse et d'amour. Jenna m'a beaucoup plu. Au début, elle était très discrète, parce qu'elle détestait tout simplement Linden, leur mari, et son père, le maître Vaughn, mais plus on apprend à la connaître, et plus elle est attachante. J'avais juste envie de la prendre dans mes bras.

Ensuite, il y a le domestique Gabriel. Autant vous dire tout de suite qu'il m'a plu dès les premières pages, celui-là. Il a été enfermé plus de la moitié de sa vie dans le manoir et ne connaît donc plus ce qu'est la liberté, mais au cours des discussions qu'il a avec Rhine, il redécouvre peu à peu c'est quoi. Il était tout simplement adorable.

La domestique attitrée de Rhine, Deirdre, m'a rappelée la petite Rue dans Hunger Games, car elles avaient à peu près le même âge et la même douceur. Je me suis très vite attachée à elle. Toujours de bonne humeur, sans malice...

Et les derniers et non les moindres. D'abord Linden, le mari des soeurs épouses. Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Dans un sens, il était lui-même un peu là contre son gré, il est si naïf : il croit tout ce que son père lui dit et pense que les filles sont là de leur plein gré... Mais je n'en dirai pas plus. (J'en ai assez dit je crois !) Je ne m'éterniserai pas sur le père de Linden, homme de première génération maître Vaughn, que j'ai tout simplement détesté. C'est un homme cruel.

Pour conclure, je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce livre, même s'il m'a bouleversée. Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, car avec la quatrième de couverture et avec la brève description des personnages que j'ai faite, vous pouvez facilement vous imaginer ce monde. J'ai juste envie de lire le deuxième tome pour connaître la suite des aventures des personnages, car franchement, le résumé promet ! C'est un livre pour les vrais fans de dystopie, car ce livre illustre vraiment ce qu'est une dystopie : il nous confronte à une vision du monde horrible.
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