AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Derouellacdi


Orian vient de renaître dans un nouveau corps. le vieillard qu'il était se réveille une fois de plus jeune et fringuant dans la Cité Eutopia où vivent les derniers humains. Mais l'arrivée d'une jeune GM, être génétiquement modifié destiné à travailler pour la Cité, remet en cause le monde bien ordonné d'Orian.

Plus qu'une dystopie ce roman se lit comme une fable sur un monde aux ressources limitées. Les hommes ont grillé la planète au propre comme au figuré. Pour que quelques uns vivent dans l'opulence, de nombreux autres triment toute la journée pour trois fois rien. Les premiers, vrais égoïstes, ignorent tout des derniers comme si les jeans et les plats préparés apparaissaient comme par magie dans leur placard et leur assiette. Les derniers, eux, prisonniers de leurs dettes, de leur source de nourriture qui les tue à petit feu, n'ont aucun moyen de se révolter, ni même d'imaginer qu'un autre monde soit possible.

Et tout cela Jean-Marie Defossez l'explique très bien, trop bien, tant il prend le temps d'interrompre son récit pour expliquer le pourquoi et le comment de son monde. Ce roman peut donc se lire dès la 5e. Les plus grands auraient peut-être préféré que toutes les clés d'Eutopia ne leur soient pas données sur un plateau comme une lasagne sous vide dans sa barquette.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}