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Critique de AMR_La_Pirate
Quand Babelio et les éditions Belfond, que je remercie au passage, m'ont proposé de lire La Faussaire de Patricia Delahaie, j'ai sauté sur l'occasion de découvrir ce roman, présenté comme un polar psychologique, inspiré d'une histoire vraie…
J'étais très intéressée par la notion de « banlieue » du fait divers, ce côté proche, crédible, mettant en scène des gens comme nous qui se retrouvent confrontés à des situations qui les poussent à commettre un assassinat… Je voulais lire le déroulé du basculement.
Ici, un homme sans histoires, décrit même comme meilleur que la moyenne, médecin ayant prêté le serment d'Hippocrate, juré de ne jamais provoquer délibérément la mort de quelqu'un, mari irréprochable, père de famille attentif, etc…, tombe amoureux d'une belle femme mythomane et, sous son emprise, croyant la sauver d'un mari violent, prémédite et commet l'assassinat de ce dernier.
La narration mêle la présentation des personnages et le récit des faits avec des extrait de témoignages, des bribes d'enquête et même le déroulement du procès. C'est paradoxalement captivant puisque le dénouement tragique est prévisible, attendu. L'écriture est fluide ; ce roman se lit facilement… J'ai préféré la deuxième partie, quand Patricia Delahaie nous fait vivre avec brio les séances de la cour d'assises, puis la longue peine de prison… Je ne divulgâche rien car dès le début, nous savons que nous lisons la chronique d'une catastrophe annoncée.
Personnellement, je n'ai pas réussi à m'attacher au bon docteur Ménard et sa descente aux enfers ne m'a pas touchée ; c'est un parcours inexorablement tragique mais plus pitoyable que pathétique. La belle Camille m'a également laissé de marbre, sa mythomanie me paraissant vraiment teintée de perversité et de malignité.
En revanche, les victimes collatérales m'ont émue ; ce sont les seuls personnages auxquels je pouvais m'identifier, retrouvant là mon ressenti quand je lis le compte-rendu d'une affaire criminelle, pensant aux proches, toujours, des victimes et des coupables.
En conclusion, un ressenti en demi-teinte… Il m'a manqué quelque chose pour croire vraiment à ce que je lisais, un je ne sais quoi…
Lien : https://www.facebook.com/pir..
J'étais très intéressée par la notion de « banlieue » du fait divers, ce côté proche, crédible, mettant en scène des gens comme nous qui se retrouvent confrontés à des situations qui les poussent à commettre un assassinat… Je voulais lire le déroulé du basculement.
Ici, un homme sans histoires, décrit même comme meilleur que la moyenne, médecin ayant prêté le serment d'Hippocrate, juré de ne jamais provoquer délibérément la mort de quelqu'un, mari irréprochable, père de famille attentif, etc…, tombe amoureux d'une belle femme mythomane et, sous son emprise, croyant la sauver d'un mari violent, prémédite et commet l'assassinat de ce dernier.
La narration mêle la présentation des personnages et le récit des faits avec des extrait de témoignages, des bribes d'enquête et même le déroulement du procès. C'est paradoxalement captivant puisque le dénouement tragique est prévisible, attendu. L'écriture est fluide ; ce roman se lit facilement… J'ai préféré la deuxième partie, quand Patricia Delahaie nous fait vivre avec brio les séances de la cour d'assises, puis la longue peine de prison… Je ne divulgâche rien car dès le début, nous savons que nous lisons la chronique d'une catastrophe annoncée.
Personnellement, je n'ai pas réussi à m'attacher au bon docteur Ménard et sa descente aux enfers ne m'a pas touchée ; c'est un parcours inexorablement tragique mais plus pitoyable que pathétique. La belle Camille m'a également laissé de marbre, sa mythomanie me paraissant vraiment teintée de perversité et de malignité.
En revanche, les victimes collatérales m'ont émue ; ce sont les seuls personnages auxquels je pouvais m'identifier, retrouvant là mon ressenti quand je lis le compte-rendu d'une affaire criminelle, pensant aux proches, toujours, des victimes et des coupables.
En conclusion, un ressenti en demi-teinte… Il m'a manqué quelque chose pour croire vraiment à ce que je lisais, un je ne sais quoi…
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