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Critique de Gwen21
J'accuse... Martine de m'avoir fait fantasmer des heures sur les pages de cet album !
Combien d'heures suis-je restée scotchée, enfant, à ce livre, boudant ses petits frères, émerveillée de découvrir qu'il existait quelque part dans le monde (que je ne me figurais pas fictif à l'époque) un festival des fleurs et qu'on pouvait monter dans des chars recouverts de fleurs, aux formes et aux thèmes les plus loufoques !
Combien de rêves n'ai-je pas eus où, à l'instar de Martine, je revêtais un ravissant kimono japonais pour prendre part à la grande parade de la Fête des Fleurs ! Moi aussi, je mourrais d'envie de faire tournoyer mon ombrelle de papier pour saluer la foule sauf que... je n'avais pas d'ombrelle de papier ! Comme j'ai harcelé ma pauvre maman de mes vaines doléances pour en obtenir une !
Alors oui, j'accuse Martine mais avec toute ma bienveillance. Je lui suis même reconnaissante. Jamais "coupable" ne fut pardonné avec plus d'ardeur ! Car, du haut de mes presque 33 ans, je continue à garder un souvenir très ému de cette lecture et je bénis les rares livres qui ont le pouvoir de résister au temps et de demeurer un souvenir plus vivace que certains instants sans doute plus importants de mon enfance.
Quel joli mystère que ce hasard qui sélectionne les faits impactants de notre existence sans que nous en ayons conscience...
Combien d'heures suis-je restée scotchée, enfant, à ce livre, boudant ses petits frères, émerveillée de découvrir qu'il existait quelque part dans le monde (que je ne me figurais pas fictif à l'époque) un festival des fleurs et qu'on pouvait monter dans des chars recouverts de fleurs, aux formes et aux thèmes les plus loufoques !
Combien de rêves n'ai-je pas eus où, à l'instar de Martine, je revêtais un ravissant kimono japonais pour prendre part à la grande parade de la Fête des Fleurs ! Moi aussi, je mourrais d'envie de faire tournoyer mon ombrelle de papier pour saluer la foule sauf que... je n'avais pas d'ombrelle de papier ! Comme j'ai harcelé ma pauvre maman de mes vaines doléances pour en obtenir une !
Alors oui, j'accuse Martine mais avec toute ma bienveillance. Je lui suis même reconnaissante. Jamais "coupable" ne fut pardonné avec plus d'ardeur ! Car, du haut de mes presque 33 ans, je continue à garder un souvenir très ému de cette lecture et je bénis les rares livres qui ont le pouvoir de résister au temps et de demeurer un souvenir plus vivace que certains instants sans doute plus importants de mon enfance.
Quel joli mystère que ce hasard qui sélectionne les faits impactants de notre existence sans que nous en ayons conscience...
