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Critique de ADLOU


« Dans d'autres circonstances, les événements relatés me seraient apparus exaltants, et même parfois sensuels, mais il s'agissait là de ceux vécus par ma mère ; elle y dévoilait sans pudeur son intimité, ses désirs, avec l'assurance d'une jeune fille libre. »
Cette phrase au début de la deuxième partie du livre d'Andrea Delaleau résume sa démarche à la perfection. Dans une première partie elle restitue le journal de sa mère , jeune fille, dans l'après-guerre, un récit par moments sensuel et à d'autres distancié, d'une certaine froideur, avec pour décor une Argentine, où les rapports classes restent très marqués, en proie à des tourments politiques et terre de toutes les espérances pour les migrants.
Dans la deuxième partie, retour au présent, Andréa Delaleau enfonce le clou, dénonce la cruauté d'un milieu étriqué, et relate avec une grande émotion ce que l'enfermement, une vie contrariée de femme peut avoir comme conséquences et entraîner comme souffrances… et pour celles qui viennent après comment vivre avec.
Une des grandes qualités entre autres de ce texte c'est comment les propos bouleversants de la deuxième partie nous invitent à revisiter la première, lui donnant un autre éclat.
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