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Critique de LoupAlunettes


: La quête de Tom Ward semble toucher au but ultime, ceci marqué habilement et symboliquement du chiffre 13. 

Mais est-ce si simple? Simple, certainement pas puisque après avoir séparé la tête du terrible Malin de son corps afin de le maîtriser et d'arriver au jour d'Halloween, jour du rituel prédisposé à le bannir éternellement, Grimalkin se fait voler la tête par de serviles sorcières. Un vrai match sportif au temps compté! Tom devra donc repartir à la récupération du "ballon" cornu.

Cela donnera pour  les lecteurs de ce tome ultime l'occasion de se pencher sur la saga et son passé puisque cela marquera aussi la fin de l'apprentissage d'Épouvanteur de Tom Ward.

Un petit ton nostalgique est donné tout du long, entre de forts moments d'action, où l'on se questionne aussi sur l'avenir du vieux Gregory.

L'avenir de Tom et Alice en revanche semble plus que compromis, la jeune sorcière étant passée du côté de l'obscur, du côté du clan qui veulent reconstituer le malin. Est-elle pleinement consentante ou sous l'influence du mage Lukratos?

Un point qui pourrait donner raison au vieux Gregory qui n'avait eu de cesse sur l"ensemble des tomes de prévenir Tom contre toutes associations avec l'obscur, même de loin, ceci fondé sur sa propre expérience professionnelle et amoureuse déçue avec Meg la lamia.

La double nature de Tom, Lamia et 7 ème fils d'un 7ème fils, annonçait une ouverture nouvelle à la nature même du coeur de métier d'épouvanteur traditionnel, celui qui trace la limite bien nette du bien et du mal.

La mère de Tom, première lamia de l'histoire, préfigurait en soi les tractations occasionnelles avec l'obscur de Tom.

 De ce que les lecteurs ont fini par apprendre jusqu'au 13 ème tome, Tom a toujours mûrement  réfléchi chaque approche et l'amitié avec Alice était un choix du coeur. Les lecteurs ne seront pas au bout de leurs surprises, certaines alliances pourraient finir peut-être par lui coûter chère.

Joseph Delaney avait bien vu sur la longueur sur son scénario, l'épisode des Kobalos avec Grimalkin et le dieu Non-Né prendra du sens, il sèmera le doute comme jamais, arrivé sur la dernière ligne droite. Doit on détruire le malin avec le Non-Né qui veille afin de prendre sa place?

Ce qui était une évidence ne l'est plus et l'auteur redonne de l'intrigue efficace à déguster.

Alors que l'usage actuelle voudrait que l'on gonfle les volumes finaux d'une apothéose d'un pavé de pages, Delaney reste sur une note modeste là-dessus, comptant sur la qualité égale du tome 13 et celui de l'ensemble de la série.

Toujours un plaisir non dissimulé à lire...
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