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Critique de Yggdrasila


Un bon thriller psychologique comme je les aime !
Je suis tombée sur ce livre complément par hasard en errant dans les rayons de la Fnac. Ce titre rouge sur fond d'architecture minimaliste m'a attiré, mais c'est surtout la petite mention "Tout ce qui est à toi lui à un jour appartenu" qui a titillé ma curiosité. Après avoir lu le résumé au dos, je ne pouvais plus repartir sans.

Dans son style, cette lecture m'a beaucoup fait penser à La fille du train. J'ai apprécié la manière dont l'histoire est racontée, en alternant entre la vie d'Emma la fille d'avant et celle de Jane le personnage principal ancré dans le présent. Les deux s'expriment à la première personne, ce qui permet de nouer un lien rapide avec le lecteur. L'auteur passe d'un personnage à l'autre de manière assez concise (3 à 4 pages à chaque fois), pour plus de légèreté à la lecture.
L'histoire quant à elle se déroule principalement en huis-clos dans une somptueuse maison d'architecte domotisée avec les dernières technologies. Les descriptions de ce lieu sont fascinantes mais aussi très déconcertantes, à l'image de son créateur le grand architecte Edward Monkford.
Dès le départ le ton est donné. Pour habiter ce lieu, il faut le mériter. Afin d'être sélectionné, il faut répondre à une série de questions toutes aussi troublantes les unes que les autres. Et même nous lecteurs y avons droit puisqu'une question fait à chaque fois office de début de chapitre.
La lecture est très prenante. Au fil de l'histoire les exigences de l'énigmatique architecte deviennent de plus en plus inquiétantes. le passé de cette maison l'est aussi...
Les questions se bousculent, on ne sait plus qui croire, l'angoisse monte et on adore ça !

Entre manipulation, drames, paranoïa, amours et désillusions, je vous conseille ce petit détour au One Folgate Street... vous ne ressortirez pas déçus !
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