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Critique de Apikrus


L'auteur a choisi de vivre quelques années dans la forêt. Il s'y fait des amis : des chevreuils qu'il apprivoise (ou qui l'apprivoisent). Ce récit est celui de cette expérience. Au premier chapitre, il nous raconte sa première leçon de natation dans un cadre scolaire. Jeté dans l'eau alors qu'il ne sait pas nager, il indique que son instinct de survie lui permit de traverser la piscine (avec une petite brasse coulée au passage pour franchir le filet de partage entre petit et grand bassin !) avant une course poursuite digne de Tex Avery puis une petite fuite loin de ce lieu de torture. Question crédibilité du récit, cela commence donc plutôt mal. Outre les indices (ensuite confirmés) de troubles autistiques sévères (je ne juge pas, je constate simplement), l'auteur me semble présenter quelques prédispositions à la mythomanie (là c'est plus gênant pour un tel témoignage). Ces dernières seront aussi confirmées lorsqu'il nous racontera avoir été sauvé d'une morsure de vipère par un chevreuil ami qu'il avait appelé au secours (!), ou quand lui-même sauvera un jeune faon de l'attaque d'un rapace.

Il est dommage que Geoffroy Delorme se soit laissé aller à quelques exagérations, car son récit est par ailleurs très agréable à lire et très instructif sur la vie des chevreuils.

Un livre à lire, mais avec un regard critique…
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