Je découvre
Sonja Delzongle avec
Boréal. Toujours attirée par les titres qui évoquent le Grand Nord pour avoir lu très tôt
Paul-Émile Victor - qui m'a enchantée par ses récits de voyages sur la
banquise - j'aime aussi les romans policiers scandinaves. C'est dire que j'étais par avance conquise. A mon regret, l'osmose n'a pourtant pas eu lieu. Je suis restée sur ma faim, si j'ose dire.
Il me semble que ce livre attend sa suite : il se finit comme un bloc de glace tombe dans une faille : abruptement. Impossible d'en rester là. Ce n'est pas parce que la plupart des protagonistes a connu la mort que l'histoire est terminée. Il reste tant de pistes à explorer, de personnages en devenir, un univers extrême tellement menacé... que
Boréal ne peut rester un épisode figé dans le temps et le froid.
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