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Critique de Polomarco


Le portrait, en forme de réhabilitation, d'un homme victime d'une "mise à mort politique" (page 263) en 2017. Celui aussi de ses cercles rapprochés, politique d'abord (François Sureau, Henri de Castries, Bruno Retailleau, Antoine Gosset-Grainville, Anne Méaux) et familial ensuite (sa femme Penelope, et leurs cinq enfants). L'ouvrage fourmille d'anecdotes qui illustrent la façon dont les uns et les autres ont vécu successivement la campagne électorale, les attaques médiatiques, l'élimination au premier tour, et le procès. On apprend ainsi que François Fillon aurait fait de Bruno Retailleau son premier ministre, mais qu'au lendemain du meeting du 5 mars 2017 au Trocadéro, en pleine tourmente, Nicolas Sarkozy a monnayé son soutien à Fillon en échange de la nomination de François Baroin à Matignon. On apprend aussi que Antoine Gosset-Grainville aurait été nommé Secrétaire Général de l'Elysée. de ces observations de coulisses, on retient l'image d'un homme au charisme certain, même si sa discrétion le force à sortir de sa réserve. En effet, "il existe un sarkozysme de frisson, là où le fillonnisme ne provoque pas la chair de poule" (page 75).
L'ouvrage se lit avec plaisir et corrige favorablement l'image d'un candidat à qui l'Elysée ne pouvait pas échapper, avant que, au bénéfice d'un maelström que l'histoire retiendra du nom de "Penelopegate", un opni -objet politique non identifié- venu de nulle part n'en vienne à préempter le poste.
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