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Critique de Ginou76


Quinze ans après le casse du siècle, Romeo Brigante, qui porte très bien son nom comme le précisait l'un de ses enseignants, a décidé de se refaire une conduite. Il est en liberté conditionnelle. Au moindre faux pas, il retourne en prison. Actuellement patron d'un bar le Shakespeare à Lyon et alors qu'il pense avoir tourné la page sur son passé, quatre hommes pénètrent dans son bar, commandent un café, s'excusent et demandent au patron « vous savez où je peux acheter le Monde ?« . Romeo reconnait ses propos. Il s'agit d'un code, code qu'il n'a pas entendu depuis quinze ans. le soir même, il reçoit la visite de la commandante Sofia van Deren accompagnée de deux de ses collaborateurs. Elle lui apprend que l'un des hommes qui lui a rendu visite est un gangster Mustapha Benacer, un voyou que la police piste depuis de longues semaines. Romeo doit faire un choix aider la police ou aider les malfrats. Ces années passée « à l'ombre » l'ont rendu néophyte en matière de technologies nouvelles notamment en matière de télécommunication ce qui lui vaudra bien des déboires.

Dès les premières pages du roman, je me suis sentie transportée dans les rues lyonnaises, Lyon avec les pavés de la vieille ville, ses petits bouchons. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur décrit les endroits, l'intérieur du Shakespeare « entre autres ».

Je me suis attachée aux personnages du roman, à Romeo Brigante mais aussi aux personnages féminins qui l'entoure. J'ai trouvé intéressant que l'auteur leur accorde autant de place dans son livre et je tenais à le souligner. Sous des traits féminins (longue chevelure rousse, yeux bleus et très sexy dans sa petite robe noire), Sofia van Deren renferme un esprit masculin, ne laisse que très peu de place aux sentiments. Ses propos sont francs et sans fioriture, elle n'a qu'un seul but : arrêter Mustapha Benacer et on espère qu'elle y arrivera. Une autre invité surprise fait son apparition de le roman de Florian Dennisson, mais je ne vous en parle pas de peur de vous spolier une partie de l'histoire. Elle joue également un rôle très important et est décrite avec beaucoup de précision.

L'écriture de Florian Dennisson est fluide et facile à lire. J'ai aimé le style « voyou », on sait dès les premières lignes que l'on évolue dans le milieu des malfrats, le vocabulaire est direct, les propos crus. Quelques rebondissements permettent de donner du rythme à l'histoire. L'auteur a un de c'est je ne sais que de Frédéric Dard.

Ce roman est avant tout un bon polar mais je l'ai trouvé également drôle. En effet, j'ai aimé le choix de l'état civil du héros, les petits clins d'oeil aux superstitions de Romeo Brigante.

En un mot, vous l'aurez compris un roman dont j'ai hâte de lire la suite.
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