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Critique de Dionysos89


Au nom du Fils n'est pas couronné par le Saint-Esprit, c'est le moins que nous puissions dire. le dixième tome de la série du Scorpion met un point final à un grand pan des intrigues en s'affichant comme une conclusion d'un premier cycle.

Ce simple état de fait est déjà symptomatique de la déception générale laissée par ce dixième tome, et ce pour de nombreuses raisons. Après le règlement de plusieurs intrigues secondaires dans le tome précédent, l'heure est venue de s'intéresser vraiment à ce qui a soutenu le suspense depuis le début de la série, l'ascendance mâle du Scorpion. Et de ce côté-là, reconnaissons que Stephen Desberg tente de résoudre la question. de là à dire que nous sommes surpris par les révélations, ce serait y aller un peu fort, mais au moins nous avons des réponses. Mais ce qui gêne, ce sont les conclusions de ce tome, puisque le scénariste se permet avant tout de préparer d'autres voies vers une éventuelle suite et avouons que cela devient très vite énervant quand nous attendons autre chose de plus centré sur les intrigues déjà ouvertes.
Du point de vue du dessin, heureusement, nous ne sommes pas déçus par la prestation d'Enrico Marini, tellement il connaît désormais ses personnages par coeur. Vigueur, éclat et mouvement sont parfaitement mis en lumière et en action dans ces ultimes soubresauts dans la Cité vaticane. C'est l'avantage d'une série de cape et d'épée, le mouvement et l'aventure sont primordiaux, deux aspects visiblement très inspirants pour le dessinateur italien, qui en profite toujours pour y mêler quelques scènes érotiques et un peu violentes, sans faire passer la série dans une catégorie trop adulte.
Pour les aspects positifs comme négatifs, nous pourrons toujours dire qu'un avis négatif sur ce dixième tome est forcément celui d'un fan aigri ou blasé, mais en même temps un tel avis se fait forcément après avoir consommé les neuf premiers avec suffisamment de plaisir et d'avidité pour persister.

Fumeux, tel est donc le final de la fameuse série du Scorpion, qui aurait pu s'organiser en six tomes quasi parfaits, mais qui pêche quelque peu par un excès de zèle dans l'étalage des intrigues principales et secondaires.

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