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Critique de saigneurdeguerre


Religion, que de crimes on commet en ton nom ! Il ne fallait pas grand-chose pour qu'une femme (plus souvent qu'un homme) soit accusée de sorcellerie… Et pour se débarrasser d'une sorcière, l'expérience démontre qu'un bon bûcher reste la solution idéale ! C'est le triste sort que connut feu la mère du Scorpion grâce à une Eglise dont les représentants à certaines époques n'ont pas dû très bien comprendre le passage des Evangiles : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Bébé Scorpion était destiné à être noyé puisque d'aucuns redoutaient qu'il ne fut le fruit de la « semence » du diable… Heureusement, un cavalier même pas masqué, est arrivé à point nommé pour sauver le bébé d'une noyade qu'il n'avait pas sûrement pas réclamée…

Il aura fallu au Scorpion trois jours et trois nuits pour émerger d'un sommeil non désiré provoqué par une sorte de bohémienne, Méjaï, empoisonneuse de première classe qui est convaincue que les ordres qu'elle a reçus pour éliminer ce Scorpion de la face de la Terre sont légitimes puisqu'ils émanent de l'Eglise (plus exactement de quelques-uns de ses représentants haut placés, mais pas désintéressés). Méjaï a été payée aussi pour « nettoyer » Rome. L'Eglise semble même vouloir assassiner son pape…

Critique :

Après avoir planté le décor dans le tome 1, et fait vivre pas mal d'aventures au Scorpion, le tome 2 poursuit sur la lancée avec encore beaucoup de capes et d'épées et un sacré complot contre un pape qui est un brave homme soucieux de se mêler au peuple et de lui donner des droits dont il a grandement besoin… Mais quelle erreur ! Pauvre homme, il semble bien mal inspiré…

Du très bon Desberg et comme Marini, au dessin, n'est pas en reste, c'est une BD qui se dévore en un clin d'oeil, même si ce dernier et son frère peuvent s'arrêter pour jouir des dessins et des couleurs qui mettent en valeur le scénario.
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