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Critique de beatriceferon


Nous sommes en mars 1963 à l'UCLA. Une belle jeune femme vêtue en rat d'hôtel s'est introduite dans le musée, et, lors d'une scène qui rappelle « Mission impossible », elle s'apprête à dérober une oeuvre d'une « valeur absolument inestimable ». Arrêtée par un policier, elle semble très très bien le connaître. Dès les pages suivantes, une rétrospective nous plonge deux ans plus tôt, au moment où un tueur en série invente des mises en scènes macabres dans lesquelles il fait prendre aux corps de ses victimes les poses d'un calendrier érotique. Les titres « Miss janvier » et « Miss février » laissent supposer qu'il va perpétrer douze meurtres.
Je n'aime pas devoir attendre les tomes suivants d'une série. En général, lorsque paraît la suite, j'ai déjà tout oublié de l'épisode précédent. Aussi, pour éviter de devoir relire, je préfère patienter et posséder tous les numéros. C'est ce que j'ai fait pour « Miss octobre ».
Lorsqu'on ouvre le volume, on découvre, en deuxième de couverture, une série de photos dessinées en noir et blanc évoquant l'époque à laquelle se passe l'histoire : Martin Luther King, Les Kennedy, Marilyn Monroe, un livreur de journaux qui s'apprête à lancer un « Los Angeles Times », voitures, danseurs de be-bop, l'ambiance est créée.
Dès la deuxième page, on comprend que l'agile cambrioleuse, qui se glisse entre les rayons de l'alarme sans la déclencher, est tombée dans une souricière. Une armada de policiers l'attendent. Ils ne lui feront pas de quartier. L'un d'entre eux rugit : « Je la veux morte ou vive ». Lorsqu'elle parle, on est surpris : certains mots, parties de phrases, sont écrits en gras. On comprendra un peu plus loin. Viktor Scott est sourde depuis une agression violente dont elle a été la victime. Elle parle donc très fort.
En parallèle à son histoire, on pénètre dans une enquête bien macabre, concernant de jeunes femmes atrocement mutilées et une rivalité à couteaux tirés entre deux flics. Enfin, Viktor mène ses propres investigations pour se rendre compte de ce qui lui est arrivé, puisqu'elle a perdu la mémoire de ce douloureux moment. A ce stade de l'histoire, les choses sont encore assez nébuleuses. Je vais attendre la suite pour me forger une opinion.
Il me semble que l'atmosphère californienne des années 60 est bien rendue par Queireix : véhicules de luxe d'une longueur interminable, habitations bardées de bois, vêtements, coiffures, films, presse... Les couleurs sont assez sombres (soir, nuit) ou sourdes, même en pleine journée. le découpage est plutôt traditionnel, de temps en temps, quelques gros plans ou un plan large, rien de bien original.
Mon avis est assez mitigé. Je vais attendre la suite.
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