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Critique de steph5977


Je connaissais Fanny DESCHAMPS, par sa duologie "Louison", mais je ne savais pas qu'elle avait été journaliste. Erreur réparée avec ce livre qui m'a beaucoup intéressée. Alors le constat du travail social est effarant, dramatique, noir. Des choses se sont améliorées dans certains cas, des institutions manquant à l'époque, existent bel et bien aujourd'hui (écoles maternelles, IME, foyers pour délinquants), mais la question qu'on se pose quand on a terminé cette lecture est : est-ce que la misère a disparu, et je regrette de constater que non ! Loin de là.

Bien sûr, des progrès comme l'accès à la contraception, le droit à l'avortement, ont limité les dégâts, mais sur le point de l'alcoolisme et la drogue, malgré toutes les associations et les campagnes de prévention et certaines lois, c'est malheureusement un échec à mon avis. Les jeunes commencent la cigarette de plus en plus tôt (en primaire parfois) avec toutes les conséquences que ça entraine

40 ans plus tard, les enfants cités dans ce livre, ont eu eux-mêmes des enfants et des petits-enfants qui se retrouvent dans les écoles, avec des difficultés de savoir-vivre en société, des parents incapables de les soutenir dans leurs études et une école malade avec des professeurs dépassés et qui manquent de moyens.
La violence et les insultes entre élèves est omni-présente et plus grave banalisée, et ce sont les enfants de bien qui en souffrent.

L'accompagnement psychologique aussi manque de moyens à l'hôpital comme ailleurs, tout comme à l'époque. L'argent n'a pas encore trouvé l'équilibre décrit par le pédopsychiatre cité dans le livre.

C'est vraiment un thème qui me passionne et ce genre de livres devrait être lu par davantage de personnes. Je pense d'ailleurs fortement me procurer un autre livre mais qui fait le bilan de nos jours pour voir ce qui a vraiment changé et les progrès qui restent à faire.
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