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Critique de Galadriel
Autant vous prévenir tout de suite, si vous vous attendez à quelque chose d'original, passez votre chemin, car ce livre ne fait qu'arpenter les sentiers battus.
Nous suivons donc l'histoire de Mark Finn, jeune lycéen redoublant, qui rend service à son meilleur ami Thomas, jeune étudiant, parti à une réunion de famille en compagnie de ses parents. le jeune Thomas a, au cours de fouilles archéologiques, découvert un étrange cristal noir qu'il compte faire expertiser. Mais, alors que Mark s'endort devant l'écran de l'ordinateur, deux énergumènes, venus d'un autre monde, apparaissent : Numa le bûcheron et Katzékahotl le félyde (chat humanoïde), lui révèlent qu'il est l'Elu d'une prophétie, et l'emmènent à Sin Glass, capitale d'Ansalonia, le royaume de la Terre. Là, la Dame Blanche et le roi Gordian lui donnent une mission : négocier avec les autres royaumes (Eau, Air et Feu) afin d'envoyer une armée pour contrer le Libérateur, qui cherche à détruire le monde. Il apprend également que le fameux cristal est en fait un artefact magique, morceau du corps d'un dieu, Psyka, que seul Mark est apte à utiliser.
Rien qu'à la lecture du résumé, on se doute que ce livre ira de clichés en clichés : tout d'abord, une Prophétie, qui prétend qu'une jeune personne dotée de formidables pouvoirs affrontera le mal absolu. Prophétie qui est expliquée dans son entier dès le premier livre, alors que, pour la peine, nous aurions bien aimé quelque chose de plus mystérieux, afin de tenter de découvrir par nous-mêmes la signification des vers si limpides que ça en devient affligeant. le cristal est bien-sûr très puissant, et seul un jeune homme, qui est, évidemment, très faible, est capable de l'utiliser... Au moins n'avons-nous pas le droit à un héros qui devient très fort en tout... Mark ne semble pas savoir comment utiliser le cristal.
La Dame Blanche est évidemment très belle, et le héros s'éprend dès le premier regard d'elle, au point même que celle-ci finit par l'embrasser. Encore le cliché de la dame qui embrasse son beau héros pour lui donner du courage...
Le monde décrit appartient à la Fantasy médiévale, donc sans trop de surprises, et assez classique en somme.
Les personnages sont peu développés, et tous plus ou moins assez clichés : on a le droit au héros qui finit par prendre sur lui, aux adjuvants très forts et souvent de bon conseil, qui sortent le personnage principal du pétrin, à la reine belle et sage, au pirate malin, vaniteux et cruel. Bref, cela reste vraiment décevant, et les personnages manquent donc cruellement de relief.
Nous apprécierons en revanche le rythme, assez endiablé, bien qu'il aurait été salvateur pour l'auteur de faire quelques pauses, afin de bien installer l'histoire et de laisser le lecteur entrer dans son monde, ce qui paraît bien difficile. Tout apparaît en effet comme brouillon, il y a un manque de travail flagrant, et ce n'est pas le style, assez pauvre, qui peut faire changer d'avis. La seule chose que j'ai trouvée un temps soit peu originale est le fait que tout est narré au présent, alors que nous, amateurs de Fantasy, sommes habitués au passé simple ; cela a le mérite de rendre le récit un peu plus vivant, mais ne parvient pas à effacer ce sentiment de déception que nous éprouvons à la fin de ce livre.
Peut-être lirai-je le tome suivant, s'il y en a un, dans l'espoir de voir une amélioration.
Nous suivons donc l'histoire de Mark Finn, jeune lycéen redoublant, qui rend service à son meilleur ami Thomas, jeune étudiant, parti à une réunion de famille en compagnie de ses parents. le jeune Thomas a, au cours de fouilles archéologiques, découvert un étrange cristal noir qu'il compte faire expertiser. Mais, alors que Mark s'endort devant l'écran de l'ordinateur, deux énergumènes, venus d'un autre monde, apparaissent : Numa le bûcheron et Katzékahotl le félyde (chat humanoïde), lui révèlent qu'il est l'Elu d'une prophétie, et l'emmènent à Sin Glass, capitale d'Ansalonia, le royaume de la Terre. Là, la Dame Blanche et le roi Gordian lui donnent une mission : négocier avec les autres royaumes (Eau, Air et Feu) afin d'envoyer une armée pour contrer le Libérateur, qui cherche à détruire le monde. Il apprend également que le fameux cristal est en fait un artefact magique, morceau du corps d'un dieu, Psyka, que seul Mark est apte à utiliser.
Rien qu'à la lecture du résumé, on se doute que ce livre ira de clichés en clichés : tout d'abord, une Prophétie, qui prétend qu'une jeune personne dotée de formidables pouvoirs affrontera le mal absolu. Prophétie qui est expliquée dans son entier dès le premier livre, alors que, pour la peine, nous aurions bien aimé quelque chose de plus mystérieux, afin de tenter de découvrir par nous-mêmes la signification des vers si limpides que ça en devient affligeant. le cristal est bien-sûr très puissant, et seul un jeune homme, qui est, évidemment, très faible, est capable de l'utiliser... Au moins n'avons-nous pas le droit à un héros qui devient très fort en tout... Mark ne semble pas savoir comment utiliser le cristal.
La Dame Blanche est évidemment très belle, et le héros s'éprend dès le premier regard d'elle, au point même que celle-ci finit par l'embrasser. Encore le cliché de la dame qui embrasse son beau héros pour lui donner du courage...
Le monde décrit appartient à la Fantasy médiévale, donc sans trop de surprises, et assez classique en somme.
Les personnages sont peu développés, et tous plus ou moins assez clichés : on a le droit au héros qui finit par prendre sur lui, aux adjuvants très forts et souvent de bon conseil, qui sortent le personnage principal du pétrin, à la reine belle et sage, au pirate malin, vaniteux et cruel. Bref, cela reste vraiment décevant, et les personnages manquent donc cruellement de relief.
Nous apprécierons en revanche le rythme, assez endiablé, bien qu'il aurait été salvateur pour l'auteur de faire quelques pauses, afin de bien installer l'histoire et de laisser le lecteur entrer dans son monde, ce qui paraît bien difficile. Tout apparaît en effet comme brouillon, il y a un manque de travail flagrant, et ce n'est pas le style, assez pauvre, qui peut faire changer d'avis. La seule chose que j'ai trouvée un temps soit peu originale est le fait que tout est narré au présent, alors que nous, amateurs de Fantasy, sommes habitués au passé simple ; cela a le mérite de rendre le récit un peu plus vivant, mais ne parvient pas à effacer ce sentiment de déception que nous éprouvons à la fin de ce livre.
Peut-être lirai-je le tome suivant, s'il y en a un, dans l'espoir de voir une amélioration.
