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Critique de gruz


gruz
13 décembre 2014
L'entrevie est la suite des aventures de David Creem et de ses compères, initiées dans La confrérie de l'invisible. Si le premier tome pouvait s'apparenter à un consistant hors d'oeuvre, cette suite constitue le gros plat de résistance.

Un pavé de 570 pages qui va loin, très loin. le premier tome flirtait avec les frontières du paranormal, le second explose toutes ses frontières et la ligne très structurée du précédent opus.

Mais n'allez pas croire qu'on s'y perd en chemin pour autant. Les bases étaient posées par l'auteur ; des bases qui lui permettent de nous propulser dans un voyage aux confins de la vie et de la mort, loin de notre quotidien si terre à terre.

Oui, Richard Taleman lâche les chevaux pour nous proposer un feu d'artifice de sons, de lumières et d'odeurs qui fait prendre une toute autre dimension à l'histoire.

Un récit ludique, ciblé jeunes adultes, mais qui, clairement, plaira à ceux qui ont gardé leur capacité d'émerveillement et savent faire parler leur imagination. Surtout que le coté sex, drugs, and rock'n'roll est encore accentué par rapport au premier tome.

Taleman a une imagination débordante et a créé un univers parallèle, à la fois délirant et structuré, que les personnages « visitent » grâce à la décorporation. On sent que le sujet passionne l'auteur et qu'il a dû sérieusement se documenter sur les thématiques paranormales. Il a l'intelligence de traiter ces sujets avec conviction sans pour autant se prendre au sérieux.

L'entrevie, se sont des surprises à tous les étages pour un sophistiqué et consistant divertissement. Même s'il ne révolution pas le genre, c'est la preuve que l'on peut proposer un récit grand public tout en ayant de l'ambition, et qu'il est possible de faire perdre ses repères au lecteur sans pour autant le perdre en route.

Espérons que le tome trois saura également nous proposer son lot d'émerveillement.
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