Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extraterrestre... ou presque !

J'ai ouvert ce journal intime québécois avec bien ancré dans ma tête le modèle du genre selon moi, à savoir le journal intime de Georgia Nicolson, que je vénère et que j'adore (si si en plus c'est vrai). Je me disais donc qu'il allait être difficile de se mesurer à un tel niveau d'excellence dans la poilade. Et dans les premières pages, j'ai d'ailleurs été peu emballée, trouvant que ça commençait de façon classique, et sans trop de mordant. Mais petit à petit, la personnalité d'Aurélie s'affirme, et je me suis de plus en plus bidonnée. Je ne dis pas que j'ai autant ri que pour Georgia Nicolson (qui reste la maîtresse suprême en ce qui concerne l'hilaritude), mais en tout cas, j'ai quand même ri plusieurs fois à voix haute dans le train, ce qui est bon signe (pour moi, pas forcément pour les autres passagers). le principe du découpage des journées en indiquant l'heure de l'écriture (le même que chez Georgia d'ailleurs) est efficace, et permet vraiment d'imaginer les situations. Ce journal intime a une touche mélancolique que Georgia n'a pas, à savoir tout ce qui touche au deuil de son père, ce qui fait que l'ambiance passe alternativement du rire aux larmes, aspect qui n'existe pas vraiment chez Georgia. En tout cas, j'aime vraiment bien Aurélie, une adolescente bien de son temps (oui, l'horreur en découvrant que sa mère porte des strings, ça sent le vécu !) mais aussi pas tout à fait comme les autres (elle est quand même particulièrement gaffeuse). Au final, une chouette lecture, pendant laquelle on passe un bon moment. On s'attache vite aux personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires (personnellement j'adore le perroquet qui dit "merde" et "bon débarras" à tout bout de champ), et c'est donc avec joie que je me précipiterai dès que possible sur les tomes suivants de cette série !
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