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Critique de cmpf


Troisième et dernier tome de la série consacrée à la porcelaine de Sèvres, les couleurs du feu. Il recouvre la période de la Révolution dont il nous entretient beaucoup plus que de la manufacture.

Il n'y a d'ailleurs pas beaucoup à raconter sur les ateliers eux mêmes qui dans cette période non seulement connaissent moins d'innovation malgré les travaux de Pierre-Antoine Hannong (signe qu'il y a peu à améliorer) mais aussi un manque de travail : les commanditaires potentiels, les nobles, ont émigrés . Ce sont tous les artisanats du luxe qui en souffrent.
Pourtant Adèle , fille d'Anselme et peintre spécialisée dans les oiseaux continue à poser ses couleurs comme les autres ouvriers afin de ne pas perdre la main.
Son frère Paul travaille grâce à sa connaissance des pierres, au Garde Meuble. Quand à Mathieu il continue son travail auprès des jeunes sourds et muets.

Dans le tome précédent le docteur Blanchot et Anselme avaient tenté de tirer parti de la bonne nature de Marie Antoinette pour la soustraire à la mauvaise influence de son entourage et particulièrement de la duchesse de Polignac, l'ouvrir à la réalité du monde, malheureusement sans succès. le médecin essaie encore de la soutenir dans ce changement de son destin. C'est l'occasion de la voir autrement que dans l'historiographie habituelle.
Adèle est en quelque sorte le fil conducteur de l'histoire et c'est par elle que nous entrons dans l'intimité de deux grands hommes de la Révolution, Mirabeau puis Danton.

Ce tome est tout aussi passionnant que les précédents.
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