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Critique de POY1


La femme au temps des pharaons est un ouvrage que j'ai trouvé ardu. La difficulté vient probablement de la manière confuse dont sont rédigés les chapitres. Alors que le « plan » est clair et cohérent, le texte manque de saveur, de dynamisme. Cette aridité ne m'a pas permis d'accrocher le lecteur que je suis. Dommage !

Néanmoins, je retiens l'essentiel de cet essai historique. La civilisation égyptienne semble avoir été la seule à donner une juste place à la femme, à égalité avec les hommes. Si l'on en croit les faits relevés sur les fresques, colonnes et autres papyrus retrouvés, la femme de l'Egypte antique pouvait occuper les mêmes fonctions que les hommes, si l'opportunité se présentait. Certaines ont été de grandes prêtresses du culte d'Amon, le Dieu soleil, ou doctoresses réputées. D'autres ont été Pharaons. le seul emploi qu'elles n'ont pas occupé est celui de militaire.

La raison de cette liberté tient son origine dans la mythologie égyptienne. Amon-Rê a fait un être humain qu'il a ensuite séparé en deux et les a sexués en homme et en femme. le couple doit être pour que la vie soit. Autre personne mythologique importante, Osiris. La femme intelligente, protectrice et magicienne, source du bien sur la Terre et de la vie dans l'au-delà.

Christiane Desroches-Noblecourt défend ce particularisme et cette modernité exceptionnelle de la société égyptienne antique, que l'on ne retrouve pas dans les civilisations contemporaines, même romaine, et que l'on ne découvrira qu'à partir de l'orée du XXème siècle après Jésus-Christ dans nos sociétés dites modernes.
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