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Critique de alexsolane
Après le coup de coeur pour l'extraordinaire « Belle de Saintonge », l'histoire d'une courtisane du XIXe siècle, je ne me suis pas arrêtée en aussi bon chemin et j'ai tenté l'aventure avec « Un parfum de frangipane ».
Il est justement question de chemin, d'un chemin qui change une destinée... le chevalier Philippe de Saint-Kaast, « héros de la guerre d'Indépendance américaine et libertin à la réputation sulfureuse », sauve la vie d'un homme et celui-ci l'héberge une nuit dans son château. Or celui-ci est le père de la jolie et effrontée Mewenn, prête à tout pour échapper à un mariage contraint. Cet homme sera sa planche de salut, son espoir d'un meilleur avenir... du moins tel est son objectif.
Il est assez rare que, dans une romance historique, la femme poursuive l'homme de ses assiduités. Mewenn, Bretonne plus têtue qu'un mégalithe, se livre à tous les stratagèmes, les roueries pour forcer la main au glacial Philippe. Mais il a plus d'un tour dans son sac.
J'aime ce portrait de femme libre, frondeuse, calculatrice et naïve, « une femme enfant ». Elle sait parfaitement mener sa barque dans ce monde d'hommes. Sa répartie et ses joutes savoureuses avec le chevalier apportent une touche légère à ce roman. Comme dans « Belle de Saintonge », le rôle de la femme constitue le fil rouge et on comprend la colère, l'injustice de Mewenn à ne pouvoir choisir sa vie.
Le couple arrive à Saint-Domingue, une île magnifique, où le fléau de l'esclavage indigne l'héroïne. La mentalité de l'époque, les paysages et les moeurs sont parfaitement décrits et je salue le travail historique toujours aussi approfondi de Morgane Destrée.
L'épilogue laisse entrevoir une suite palpitante où notre Mewenn deviendra la reine du domaine Frangipane et de... Saint-Domingue.
Vous aimerez ce roman pour : ses amours contrariées, une héroïne de l'étoffe d'une Scarlett O'Hara, les plantations et les colonies du bout du monde !
Il est justement question de chemin, d'un chemin qui change une destinée... le chevalier Philippe de Saint-Kaast, « héros de la guerre d'Indépendance américaine et libertin à la réputation sulfureuse », sauve la vie d'un homme et celui-ci l'héberge une nuit dans son château. Or celui-ci est le père de la jolie et effrontée Mewenn, prête à tout pour échapper à un mariage contraint. Cet homme sera sa planche de salut, son espoir d'un meilleur avenir... du moins tel est son objectif.
Il est assez rare que, dans une romance historique, la femme poursuive l'homme de ses assiduités. Mewenn, Bretonne plus têtue qu'un mégalithe, se livre à tous les stratagèmes, les roueries pour forcer la main au glacial Philippe. Mais il a plus d'un tour dans son sac.
J'aime ce portrait de femme libre, frondeuse, calculatrice et naïve, « une femme enfant ». Elle sait parfaitement mener sa barque dans ce monde d'hommes. Sa répartie et ses joutes savoureuses avec le chevalier apportent une touche légère à ce roman. Comme dans « Belle de Saintonge », le rôle de la femme constitue le fil rouge et on comprend la colère, l'injustice de Mewenn à ne pouvoir choisir sa vie.
Le couple arrive à Saint-Domingue, une île magnifique, où le fléau de l'esclavage indigne l'héroïne. La mentalité de l'époque, les paysages et les moeurs sont parfaitement décrits et je salue le travail historique toujours aussi approfondi de Morgane Destrée.
L'épilogue laisse entrevoir une suite palpitante où notre Mewenn deviendra la reine du domaine Frangipane et de... Saint-Domingue.
Vous aimerez ce roman pour : ses amours contrariées, une héroïne de l'étoffe d'une Scarlett O'Hara, les plantations et les colonies du bout du monde !
