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Critique de Alicia_in_Borderland
Comme j'ai eu l'honneur de recevoir le nouveau roman en auto-édition d'Aspi Deth en même temps que Honey-Money le jour de noël, je vous poste aujourd'hui mon avis !
Il s'agit du roman Rebels qui, écrit sous plusieurs narrations à la 3e personne, conte l'histoire d'une société qui a mal tourné et ses résistants. D'un côté on a la surpopulation qui pose un véritable problème et donc, la société prend ses dispositions pour « trier ». Évidemment, il existe plusieurs mouvements de résistance face à cela et le réseau #Rebels en fait partie.
Déjà, le livre ne serait rien sans son style et son écriture aérée, fluide sans chichis. Aspi ne se prend pas le chignon, elle expose ses idées avec structure dans un prologue bien mené qui nous interpelle NOUS, qui NOUS fait entrer dans l'histoire. Dès le début, nous nous sentons concernés et je pense que c'est ce qu'il faut dans un roman. Pas seulement le lire mais aussi le vivre. C'est donc pour cela qu'une fois l'introduction du livre terminé, nous sommes direct plongés dans son histoire, au coeur de ses personnages tous aussi différents que les autres mais que malgré tout ça, nous y trouvons vite nos marques.
Le deuxième point fort de son livre, ce sont ses personnages. Il y a en a toute une ribambelle, contrastés ou avec un caractère commun. du genre Naé et Vigdis qui, malgré ce qu'ils pensent, ont un taux de jalousie monstre tous les deux. Pourtant, bien que je ne supporte pas Naé, j'apprécie énormément Vigdis. Mon personnage préféré n'est autre qu'Enora car son caractère de fille sensible prête à se battre corps et âme pour une cause qui lui est chère me fait rêver. Et puis, faut avouer qu'elle me fait un peu penser à America dans la Sélection de Kiera Cass, c'est vraiment un principe semblable même si Aspi a su rendre ça croustillant à sa manière. le plus drôle, c'est quand j'ai appris en lui parlant qu'elle ne s'en était même pas inspiré !
Ensuite, le scénario et les thèmes abordés (tabous comme quotidiens) font un mélange assez drôle, voire vraiment naturel. Aspi n'est pas le genre de personne à tourner autour du pot, dans le style « vas-y que toi je te mets en couple, vas-y que toi t'es homo, vas-y que toi je vais te rendre détestable ». Elle sait ce qu'elle veut dans son histoire, sans oublier d'accentuer l'effet produit sur nos hormones de filles en chaleur. Cette auteure est incroyable dans sa manière de faire avancer son histoire, tout en nous gardant en haleine et en nous rendant dépendants de certaines scènes. Avec Aspi, on en veut plus, toujours plus, à jamais plus !
Voilà pourquoi, selon moi, il y a du négatif dans ce livre. Oui, car 230 pages pour moi, ce n'est pas assez. Autant pour ce qu'Aspi veut mettre pour nous faire rêver, autant que pour donner de la cohérence à ses histoires d'amour, autant pour développer sa dystopie que je trouve vraiment bien menée. Si j'ai un conseil à lui donner, c'est « Aspi, je t'en prie, fais un roman d'au moins 300 pages. Fais au moins ça ». Car 1/ je ne le lirai pas en une après-midi (quoique...) et 2/ les lecteurs seront un peu plus rassasiés.
Au moins, elle a le mérite de rester badass à mes yeux puisque sa fin déchire tout ! Quoi ? Vous ne me croyez pas ? En quelques pages elle a réussi à me faire monter les larmes aux yeux, à m'énerver, à me faire jubiler et à me laisser sur les fesses. Vous ne croyez pas ça possible ? Lisez Rebels, vous verrez que je ne mens pas !
Grosso modo, ce roman est une petite pépite que j'ai lu en une après-midi, un roman altérant entre romance, action, informations et révolte. Combats contre discriminations, injustices masqués par la beauté du « vivons tant que nous le pouvons ». C'est un livre que je conseille à tous et dont j'ai envie de parler, un livre qui vous fera passer un très bon moment.
Lien : http://papillon-voyageur.wee..
Il s'agit du roman Rebels qui, écrit sous plusieurs narrations à la 3e personne, conte l'histoire d'une société qui a mal tourné et ses résistants. D'un côté on a la surpopulation qui pose un véritable problème et donc, la société prend ses dispositions pour « trier ». Évidemment, il existe plusieurs mouvements de résistance face à cela et le réseau #Rebels en fait partie.
Déjà, le livre ne serait rien sans son style et son écriture aérée, fluide sans chichis. Aspi ne se prend pas le chignon, elle expose ses idées avec structure dans un prologue bien mené qui nous interpelle NOUS, qui NOUS fait entrer dans l'histoire. Dès le début, nous nous sentons concernés et je pense que c'est ce qu'il faut dans un roman. Pas seulement le lire mais aussi le vivre. C'est donc pour cela qu'une fois l'introduction du livre terminé, nous sommes direct plongés dans son histoire, au coeur de ses personnages tous aussi différents que les autres mais que malgré tout ça, nous y trouvons vite nos marques.
Le deuxième point fort de son livre, ce sont ses personnages. Il y a en a toute une ribambelle, contrastés ou avec un caractère commun. du genre Naé et Vigdis qui, malgré ce qu'ils pensent, ont un taux de jalousie monstre tous les deux. Pourtant, bien que je ne supporte pas Naé, j'apprécie énormément Vigdis. Mon personnage préféré n'est autre qu'Enora car son caractère de fille sensible prête à se battre corps et âme pour une cause qui lui est chère me fait rêver. Et puis, faut avouer qu'elle me fait un peu penser à America dans la Sélection de Kiera Cass, c'est vraiment un principe semblable même si Aspi a su rendre ça croustillant à sa manière. le plus drôle, c'est quand j'ai appris en lui parlant qu'elle ne s'en était même pas inspiré !
Ensuite, le scénario et les thèmes abordés (tabous comme quotidiens) font un mélange assez drôle, voire vraiment naturel. Aspi n'est pas le genre de personne à tourner autour du pot, dans le style « vas-y que toi je te mets en couple, vas-y que toi t'es homo, vas-y que toi je vais te rendre détestable ». Elle sait ce qu'elle veut dans son histoire, sans oublier d'accentuer l'effet produit sur nos hormones de filles en chaleur. Cette auteure est incroyable dans sa manière de faire avancer son histoire, tout en nous gardant en haleine et en nous rendant dépendants de certaines scènes. Avec Aspi, on en veut plus, toujours plus, à jamais plus !
Voilà pourquoi, selon moi, il y a du négatif dans ce livre. Oui, car 230 pages pour moi, ce n'est pas assez. Autant pour ce qu'Aspi veut mettre pour nous faire rêver, autant que pour donner de la cohérence à ses histoires d'amour, autant pour développer sa dystopie que je trouve vraiment bien menée. Si j'ai un conseil à lui donner, c'est « Aspi, je t'en prie, fais un roman d'au moins 300 pages. Fais au moins ça ». Car 1/ je ne le lirai pas en une après-midi (quoique...) et 2/ les lecteurs seront un peu plus rassasiés.
Au moins, elle a le mérite de rester badass à mes yeux puisque sa fin déchire tout ! Quoi ? Vous ne me croyez pas ? En quelques pages elle a réussi à me faire monter les larmes aux yeux, à m'énerver, à me faire jubiler et à me laisser sur les fesses. Vous ne croyez pas ça possible ? Lisez Rebels, vous verrez que je ne mens pas !
Grosso modo, ce roman est une petite pépite que j'ai lu en une après-midi, un roman altérant entre romance, action, informations et révolte. Combats contre discriminations, injustices masqués par la beauté du « vivons tant que nous le pouvons ». C'est un livre que je conseille à tous et dont j'ai envie de parler, un livre qui vous fera passer un très bon moment.
Lien : http://papillon-voyageur.wee..
