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Critique de Aline1102


L'inspecteur Morse souffre d'un ulcère à l'estomac et est transporté en urgence à l'hôpital. Alors qu'il se trouve dans la salle commune, l'un des patients, Wilfrid Deniston, décède. Suite à ce malheureux événement, la veuve de Deniston vient remercier le personnel soignant et les patients du service et remet, à plusieurs de ces derniers, un court récit publié à compte d'auteur par feu Wilfrid M. Deniston et intitulé « Meurtre sur le canal d'Oxford ». Morse reçoit l'un des exemplaires de ce récit, mais le range dans sa table de chevet avant de l'oublier.
Mais Morse finit par s'ennuyer. L'inactivité lui pesant de plus en plus et les lectures amenées par son adjoint, Lewis, se révélant peu stimulantes, Morse finit par ouvrir le petit ouvrage de Deniston. Il suffit de quelques pages pour passionner Morse : Deniston relate l'histoire d'un viol et d'un meurtre commis au XIXe siècle sur la personne de Joanna Franks.
Morse commence à se poser de nombreuses questions sur la mort de Mrs Franks et décide d'enquêter à ce sujet depuis son lit d'hôpital. Les déplacements nécessaires à la reconstitution des faits seront assurés, dans un premier temps, par Lewis et par Christine Greenaway, la fille d'un autre patient de la salle commune, bibliothécaire à la Bodleian Library d'Oxford. Ces deux « adjoints » rassembleront les renseignements dont Morse a besoin tant que ce dernier reste hospitalisé.

Mort d'une garce est le 8e roman de la série des enquêtes de l'Inspecteur Morse. Aucune crainte à avoir, toutefois : même sans avoir lu les autres polars, le récit reste tout à fait compréhensible.
J'ai particulièrement apprécié ce polar qui nous plonge dans une enquête pour un meurtre commis au XIXe siècle. En plus, l'avantage de ce roman, c'est qu'il n'a rien de sanglant : j'y ai un peu retrouvé la même ambiance que dans les romans d'Agatha Christie ou de Patricia Wentworth, où les « détectives » réfléchissent plus qu'ils n'agissent. Il faut dire que Morse n'a pas trop le choix puisqu'il passe la majorité de l'histoire sur un lit d'hôpital, à soigner un ulcère à l'estomac.
J'aime bien la référence aux énigmes dans la quatrième de couverture (qui nous dit que « Mort d'une garce réjouira les amateurs d'énigmes »), car c'est un peu l'impression que m'a laissée ce polar. Morse et Lewis semblent se lancer dans un véritable jeu de piste, à la recherche de traces parfois effacées depuis longtemps.
Je ne vous en dis pas plus sur l'histoire, car l'intrigue pourrait facilement être gâchée par un commentaire plus long.
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