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Critique de LVI
L'amour en fuite!
Né Archibald Alexander Leach en 1904 à Bristol en Grande-Bretagne, Cary Grant, l'homme aux 77 films entre 1932 et 1966 et aux cinq épouses qui ne firent que passer, demeure l'archétype du séducteur élégant et décontracté.
Dans ce plutôt beau livre d'images relié, nous le retrouvons, sur 185 pages en papier épais, en noir et blanc et parfois en couleur, sur des photos tirées de films, prises pendant des tournages ou à l'occasion de moments promotionnels, voire de la vie privée, accompagnées d'une courte biographie de 11 pages signée de Frédéric Brun.
L'homme fut beau, svelte, avec un rien de mélancolique dans le regard, une vraie belle gueule de jeune premier au menton en ‘fesses d'ange', un véritable playboy gominé à ses débuts, charmeur débonnaire par après, qui s'appliqua sa vie durant à cacher derrière son image extrêmement construite et maîtrisée, un coeur tendre marqué d'ecchymoses, un mélange de fragilité et de force : si Cary Grant fut amusant, gai et mutin à l'écran, il a en fait toujours été timide et secret, a totalement manqué de cette assurance que cet homme apparemment insouciant afficha dans ses films, masquant ainsi son âme avant tout sensible : « chacun montre sur la piste le visage qu'il veut montrer ».
Les photos sont intéressantes, parfois vraiment belles, parfois plus anecdotiques (il y a quand même plusieurs photos le montrant avec Randolph Scott, le véritable amour de sa vie), mais le livre manque d'âme et ne rend que très partiellement justice à cet acteur hors-pair qui aura marqué plusieurs générations de spectateurs et que nous n'oublierons pas !
A noter : si vous voulez en savoir un peu plus sur la vie secrète de cette star prisonnière de l'hypocrisie de Hollywood, n'hésitez pas à faire l'acquisition de la biographie écrite par Charles Higham et Roy Moseley : ‘Cary Grant, un coeur solitaire' (89)
Né Archibald Alexander Leach en 1904 à Bristol en Grande-Bretagne, Cary Grant, l'homme aux 77 films entre 1932 et 1966 et aux cinq épouses qui ne firent que passer, demeure l'archétype du séducteur élégant et décontracté.
Dans ce plutôt beau livre d'images relié, nous le retrouvons, sur 185 pages en papier épais, en noir et blanc et parfois en couleur, sur des photos tirées de films, prises pendant des tournages ou à l'occasion de moments promotionnels, voire de la vie privée, accompagnées d'une courte biographie de 11 pages signée de Frédéric Brun.
L'homme fut beau, svelte, avec un rien de mélancolique dans le regard, une vraie belle gueule de jeune premier au menton en ‘fesses d'ange', un véritable playboy gominé à ses débuts, charmeur débonnaire par après, qui s'appliqua sa vie durant à cacher derrière son image extrêmement construite et maîtrisée, un coeur tendre marqué d'ecchymoses, un mélange de fragilité et de force : si Cary Grant fut amusant, gai et mutin à l'écran, il a en fait toujours été timide et secret, a totalement manqué de cette assurance que cet homme apparemment insouciant afficha dans ses films, masquant ainsi son âme avant tout sensible : « chacun montre sur la piste le visage qu'il veut montrer ».
Les photos sont intéressantes, parfois vraiment belles, parfois plus anecdotiques (il y a quand même plusieurs photos le montrant avec Randolph Scott, le véritable amour de sa vie), mais le livre manque d'âme et ne rend que très partiellement justice à cet acteur hors-pair qui aura marqué plusieurs générations de spectateurs et que nous n'oublierons pas !
A noter : si vous voulez en savoir un peu plus sur la vie secrète de cette star prisonnière de l'hypocrisie de Hollywood, n'hésitez pas à faire l'acquisition de la biographie écrite par Charles Higham et Roy Moseley : ‘Cary Grant, un coeur solitaire' (89)
