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Critique de Arimbo


Encore un de ces délicieux contes d'André Dhotel, un récit au charme suranné et magique, d'une grande finesse, et, qui derrière sa fantaisie, il ne faut pas s'y tromper, nous parle d'une certaine approche de la vie.

Nous sommes à nouveau dans le monde merveilleux des Ardennes, où, dans un village, se côtoient deux familles, les Remirand et les Bleuse, et surtout deux adolescents, Valentin Remirand et Angèle Bleuse. Valentin qui ne sait pas quoi faire de sa vie, et, comme une sorte de Tanguy, se trouve très bien chez ses parents à s'occuper notamment de bricolages divers et de réparations. Et Angèle qui a plus les pieds sur terre, et bouscule parfois rudement ce rêveur de Valentin.
Mais, un jour, Valentin a la vision émerveillée d'un beau visage de fille à bicyclette, et, dans le même temps, arrive dans le pays, Agathe, une vagabonde douée d'étranges pouvoirs, et dont on ne sait d'où elle vient.
Alors la vie de Valentin et celle d'Angèle, vont être bouleversées, y entraînant celle de leurs deux familles et de quelques camarades.

Une cascade de péripéties insolites, dans lesquelles transparaissent les questions de liberté, de quête d'identité, animent cette histoire au goût de récit initiatique.

Et puis il y a la description magnifique de la nature environnante, forêts et rivières, que parcourent tous ces jeunes à bicyclette, et l'écriture si particulière, si poétique.

En résumé, une sorte de conte de fées au 20ème siècle
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