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Critique de Patrijob


Cetta fuit l'Italie avec son fils né d'un viol.
Elle débarque à New-York où elle est embauchée comme prostituée dans une maison close de Manhattan.
Prise sous la protection de Sal, malfrat au coeur tendre des bas-fonds du Lower-East side, elle n'a de cesse de vouloir faire de son fils un vrai américain pour lui éviter la misère.
Stigmatisé par ses copains d'école, l'enfant grandit dans la rue au contact des voyous et des gangs de jeunes.
Sa rencontre avec Ruth, laissée pour morte après une terrible agression, va bouleverser sa vie et le mener, entre autres, dans l'univers alors en plein essor de l'audio-visuel.

Un roman qui se déroule de 1908 à 1928 dans une Amérique idéalisée par des millions d'immigrés dont beaucoup d'Italiens, massés dans les ghettos où ils côtoient misère et violence.
Le fameux rêve américain que certains parviennent à réaliser et qui vire au cauchemar pour d'autres.
Les personnages de Luca di Fulvio ont de multiples facettes qui donnent toute sa densité au récit et en font une saga agréable à lire malgré certains passages très durs.
Dans un style narratif direct et par le truchement de ses personnages, l'auteur nous relate les premiers balbutiements des radios clandestines, du cinema commercial, de la photographie de presse.
Véritable chronique sociale du début du XXème siècle, le gang des rêves s'attache à mettre en lumière les inégalités et les injustices dues à la pauvreté, à la religion ou à la nationalité.

Une "brique" de presque mille pages qui ne m'a pas semblé indigeste, que j'ai aimé lire...sans plus.
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