J'avais commencé la lecture de Blacksad par le Tome 5 (Amarillo). Ayant beaucoup aimé, il était logique de reprendre les choses dans l'ordre, en lisant donc « quelque part entre les ombres », le premier opus. Déjà une remarque : quelle couverture fascinante ! Sombre, inquiétante, un chat qui vous fixe droit dans les yeux, un air féroce. Waooow ! L'histoire ensuite, à l'image de cette couverture : sombre, violente, mais également passionnante. Une ambiance générale digne des meilleurs polars de
Raymond Chandler ou
Ross McDonald, parfaitement servie par un dessin sublime. Un héros qui va mener son enquête pour résoudre le meurtre d'une actrice, qui se trouvait être par ailleurs une ancienne conquête. Blacksad n'est pas un héros conquérant, invicible, plutôt un personnage avec ses faiblesses, ce qui le rend d'autant plus attachant. Un Lew Archer version félin, bien sapé, un brin désabusé. Je prends le train de la série en route (mieux vaut tard que jamais, cependant), mais je confirme tout ce qui a été écrit ici sur ce premier tome de Blacksad : il s'agit d'une véritable réussite !
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