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Critique de ClarenceM


Comme penser à la mort de son ennemi ou regarder une comédie musicale après une journée labeur, avoir un recueil de contes de Noël écrits par Dickens entre les mains à l'approche des fêtes apporte un apaisement immédiat. L'auteur, très attaché à la cause des plus faibles, dresse une galerie de personnages souvent pauvres donc, regroupés la plupart du temps au sein d'une famille où l'absence de la mère semble être une constante.
En grand observateur de ses semblables, Dickens décrit la dureté de la vie tout en donnant un espoir grâce à la capacité de l'homme à pardonner et à aider son prochain. Rien n'est parfait dans la vie et on aura tôt fait d'être ingrat et de se comporter de manière peu louable envers nos prochains. Mais la magie de Noël aidant, une possibilité de rachat nous est offerte, et l'affreux Scrooge ou le marchand de jouet dans «Le grillon du foyer» sauront en profiter.
Ce conte est d'ailleurs le plus réussit. Roberto Benigni se serait-il inspiré de ce récit pour imaginer le poignant «La vie est belle». Ce conte relate l'histoire de M. Plummer qui élève seul sa pauvre fille aveugle et qui falsifie la vérité sur la vie pour donner à sa fille une vision édulcoré des choses?
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