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Critique de ladesiderienne


Ce roman est ma première rencontre avec Joël Dicker. Je n'ai donc pas lu "La Vérité sur l'Affaire Harry Québert" qui a fait son succès. L'auteur renoue ici avec le personnage clé de son précédent roman, à savoir Marcus Goldman, écrivain de son métier qui nous conte l'histoire de sa riche famille. Par petites touches, en alternant passé et présent, le narrateur va nous faire découvrir ce qui a uni mais aussi divisé le "Gang des Goldman". Tout démarre par une belle histoire d'amitié (et c'est pour moi la partie la plus intéressante), entre Marcus, son cousin Hillel, victime de harcèlement à l'école, et Woody, l'enfant terrible qui va le défendre. Une amitié "à la vie, à la mort" comme on se jure lorsqu'on est enfant, mais qui sera ébranlée par la belle Alexandra, dame de coeur des trois garçons.
Petit à petit, le lecteur va découvrir la jalousie sous toutes ses formes qui peut miner une existence même aisée, notamment celle de Nathan, le père de Marcus, envieux de la réussite sociale de Saul, son frère, mais aussi tous ces terribles secrets qu'une famille cache derrière le vernis des apparences. Dès les premières pages, Marcus nous parle du "Drame" qui a détruit les siens, mais il faudra attendre la fin du roman pour que tout soit dévoilé et que la façade du miroir craque laissant apparaitre la vérité.

La patience n'étant pas qualité première, j'avoue que ces bouts de secrets dévoilés à coups de flashbacks ont parfois eu raison de mes nerfs. le présent s'intercalant sans cesse dans le récit, j'ai vraiment eu l'impression à force d'interruptions et de reprise de la chronologie, de lire plusieurs fois la même histoire. Pendant une grande partie du roman, je n'ai pas été touchée par cette famille née dans des draps de soie, dont tous les membres souffrent d'envie, envie de celle qui appartient à un autre, envie d'être le plus fort, le plus aimé, le plus riche. La fin qui se veut plus émouvante tombe malheureusement dans le mélodrame.
Le style de l'écriture, l'intrigue et l'impression laissée par cette lecture se rejoignent pour moi dans la note très moyenne de 11/20.
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