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Critique de bollengc
Avec les témoins de la mariée, Didier van Cauwelaert ne nous livre pas une histoire très originale au premier abord.
Marc, présenté comme un homme à femmes, annonce à ses quatre amis, à leur grand étonnement, qu'il va se marier avec une chinoise rencontrée quelques mois plus tôt. Mais la veille de l'arrivée de sa fiancée, il disparait de manière tragique dans un accident de voiture. Ses amis doivent donc s'occuper de la fiancée mais que faire de cette inconnue : la renvoyer chez elle ou laisser son rêve se poursuivre quelques heures supplémentaires?
Heureusement, Didier van Cauwelaert est plus inventif pour la construction de son roman que pour la trame narrative qui n'est guère convaincante.
Le livre est fait de quatre chapitres, narrés chacun par un des amis de Marc. Dans chaque chapitre, on en apprend plus sur le narrateur et sur sa rencontre avec Marc. Tout en revenant sur des éléments de leur passé commun, on progresse dans l'histoire et différentes facettes de la fiancée chinoise sont présentées.
On se rend assez vite compte que Marc était l'élément fédérateur de ce groupe d'amis et que leurs vies se passaient à la manière du groupe de théâtre qui les a fait se rencontrer au lycée : Marc en était le metteur en scène.
Il les poussait à vivre leurs passions et dirigeait en quelque sorte leurs vies : l'hôtel de Jean-Claude appartient à Marc, la galerie de Marlène appartient à Marc, Banyuls était l'homme à tout faire de Marc.
Mais, Marc disparu, tout semble fini. En effet, le frère de Marc ne voit pas les choses du même oeil. Il compte bien récupérer l'héritage de son frère et ne voit pas pourquoi il devrait subvenir aux besoins des amis de Marc comme ce dernier le faisait par pure générosité et amitié.
C'était sans compter le plan posthume de Marc qui se révèle petit à petit à nos yeux et qui rend le livre finalement si attrayant.
Marc, présenté comme un homme à femmes, annonce à ses quatre amis, à leur grand étonnement, qu'il va se marier avec une chinoise rencontrée quelques mois plus tôt. Mais la veille de l'arrivée de sa fiancée, il disparait de manière tragique dans un accident de voiture. Ses amis doivent donc s'occuper de la fiancée mais que faire de cette inconnue : la renvoyer chez elle ou laisser son rêve se poursuivre quelques heures supplémentaires?
Heureusement, Didier van Cauwelaert est plus inventif pour la construction de son roman que pour la trame narrative qui n'est guère convaincante.
Le livre est fait de quatre chapitres, narrés chacun par un des amis de Marc. Dans chaque chapitre, on en apprend plus sur le narrateur et sur sa rencontre avec Marc. Tout en revenant sur des éléments de leur passé commun, on progresse dans l'histoire et différentes facettes de la fiancée chinoise sont présentées.
On se rend assez vite compte que Marc était l'élément fédérateur de ce groupe d'amis et que leurs vies se passaient à la manière du groupe de théâtre qui les a fait se rencontrer au lycée : Marc en était le metteur en scène.
Il les poussait à vivre leurs passions et dirigeait en quelque sorte leurs vies : l'hôtel de Jean-Claude appartient à Marc, la galerie de Marlène appartient à Marc, Banyuls était l'homme à tout faire de Marc.
Mais, Marc disparu, tout semble fini. En effet, le frère de Marc ne voit pas les choses du même oeil. Il compte bien récupérer l'héritage de son frère et ne voit pas pourquoi il devrait subvenir aux besoins des amis de Marc comme ce dernier le faisait par pure générosité et amitié.
C'était sans compter le plan posthume de Marc qui se révèle petit à petit à nos yeux et qui rend le livre finalement si attrayant.
