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Critique de Piatka


Il y a quelques temps déjà que j'ai découvert la poésie de Kiki Dimoula et que je tourne régulièrement autour des poèmes, des élans de mots, de couleurs, des assemblages insolites de souvenirs ou de dialogues sans parvenir à écrire sur elle.
Pour tout dire, elle m'intrigue, m'enchante puis me déconcerte. C'est peut-être aussi la raison pour laquelle aucune critique n'a encore été écrite sur sa poésie à la fois si abstraite et si directe, si imagée et pourtant si lucide, précise.
Énigme poétique qui ne se laisse pas réduire à quelques phrases d'explications réductrices.

Cette poète grecque, née à Athènes en 1931, a un univers, un ton qui lui sont propres, une prédilection pour les thèmes de l'amour, l'absence, la mémoire et la photographie, cette " présence de l'absence ". Finalement, ce qui m'étonne et me plaît le plus, c'est sans doute ce mélange d'humour et d'inquiétude, son sens inné de la formule décalée :
" Pas de nouvelles de toi.
Ta photo, stationnaire. "

" Je quitte le monde des mystères
tranquillement.
Jamais de ma vie je n'ai fait de mal à une énigme :
Je n'en ai résolu aucune. "

" Coûteuse idée, la vie.
On affrète un monde
pour faire le tour d'une barque. "

Une poésie à grappiller par bouquets de vers en ouvrant ce recueil au hasard pour se laisser surprendre.

" Nul après-midi n'est venu
qui ne soit devenu soir.
Mais rêve ça veut dire
que vient un après-midi
qui ne deviendra pas soir. "
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