Le vent de l'aventure souffle fortement sur ce tome 2 intitulé "La Mer du Destin", et bien que ce tome soit de transition les épreuves se multiplient pour les derniers argonautes avec une puissance graphique hautement appréciable qui fait la part belle à l'action et à l'émotion : éclaireuses harpies, pirates non-humains, stryges illusionnistes et Maëlstrom dantesque sont au programme ! L'Odyssée d'
Homère n'a qu'à bien se tenir ^^
Leitos se révèle, Skarra se dévoile, et après tant d'années à se morfondre loin de la compagnie des hommes Jason retrouve enfin un but dans sa vie. Mais le héros maudit confond de plus en plus passé et présent, rêve et réalité, au point d'halluciner et d'interpeller Médée, Orphée ou Héraclès... avant de commettre l'irréparable ! Et c'est là que je n'ai pas forcément adhéré à tous les choix opérés par les auteurs :
Manaos joue les arlésiennes, mais cela sera très bien expliqué dans le tome 3... On se débarrasse quasiment d'entrée de Borbos le comic relief, donc du chouette running gag sergioleonien « Tu parles trop » : Nessia a-t-elle laissé le satyre emporter ses secrets dans la tombe, ou les auteurs voulaient-ils d'emblée plus de noirceur ? Si Borbos et Nessia formait un binôme, comme dans moult feuilletons hollywoodiens si l'un meurt l'autre doit mourir aussi car il ne sert plus à rien... A moins qu'on ait fait mourir Nessia pour faire de la place à Alba ? Leitos a failli tuer Jason, et si Skarra ne s'était pas interposer l'un des deux aurait tué l'autre...
Jason qui se sent plus coupable que jamais prend la décision d'aller jusqu'au bout pour offrir à la nouvelle génération la victoire, mieux un Nouvel Espoir ! Les héros ne meurent jamais, car les héros sont immortels !!!
Commenter  J’apprécie         310