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Critique de saigneurdeguerre


Mont-Saint-Michel. Octobre 1936.

Lucie et Rémi ramassent des palourdes dans la baie lorsque retentit la cloche qui leur indique qu'il est temps de rentrer.

Gravissant une ruelle en escaliers Du Mont, Lucie surprend une conversation. Il y est question de lettres, d'argent, de curé… La demoiselle qui parle avec un inconnu ne veut plus trahir la confiance de l'ecclésiastique qui a été si bon avec elle. Elle veut tout confesser. L'individu ne compte pas la laisser faire et la tue. Secouée par ce qu'elle a vu et entendu, Lucie commet la maladresse de laisser tomber des palourdes. Aussitôt l'inconnu se lance à sa poursuite. Lucie ne rentrera pas ce soir…

Critique :

J'adore le travail à l'aquarelle de Marie Jaffredo. Il s'en dégage une foultitude de sentiments tellement c'est beau et poétique. Ses couleurs, fort dans les tons sépia, nous rappellent, mais en compagnie d'autres couleurs, ces photos anciennes, vieux souvenirs de famille.

Cette intrigue policière est là pour rendre hommage au Mont-Saint-Michel à la demande des Editions du Patrimoine (Centre des Monuments nationaux) en collaboration avec Glénat.

Ce lieu est une des grandes merveilles du monde. J'ai pu l'apprécier même si contrairement à ce qu'il se passe dans la BD, c'était au XXIe siècle avec des centaines (des milliers ?) de touristes en plein été par un soleil éclatant et non en automne en 1937 avec des brumes qui peuvent être à couper au couteau. Marie Jaffredo, architecte urbaniste de formation, excelle dans le rendu des bâtiments. Mais ses personnages, magnifiquement typés, ne sont pas en reste.

On n'a aucun mal à s'immerger dans l'histoire même si le scénario n'est pas des plus originaux. Après tout, je pense que l'objectif est vraiment de faire découvrir la complexité de ce Mont que l'on vient visiter depuis le monde entier (enfin, quand il n'y a pas de pandémie). le scénario est « tout public » et c'est parfait comme cela même si en tant qu'adulte j'aurais préféré davantage d'originalité.

Je ne me lasse pas de contempler et de contempler encore les dessins et les couleurs de Marie Joffredo et cette ambiance de huis-clos. Je vous laisse… J'y retourne !
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