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Critique de montmartin
Tompym est un petit lutin rose joyeux et insouciant, il habite sur la terre d'Arwan, dans le royaume de Faërie. Il est curieux et il aime visiter les autres planètes et se mêler aux populations indigènes en prenant sans difficulté apparente les traits de n'importe quel habitant.
Répondant à l'appel télépathique de Coraline, une jeune fille, voilà donc notre lutin qui prend les traits d'un sans domicile fixe pour se rendre sur la planète terre où vivent de bien curieuses personnes.
Coraline est dysharmonique, elle est à jamais enfermée dans sa bulle, elle ne parlera jamais. Elle a dix-huit ans et depuis dix ans elle vit à Bedlam un centre de soins, une sorte de prison, elle est seule et bien différente des autres. Personne ne cherche à la comprendre. Elle est soignée, à coup de médicaments par des âmanalystes et des emmaillotologues toutes des personnes bien savantes, toujours prêtes à faire de beaux discours.
Sous la forme d'un conte fantastique et poétique Céline Wicker aborde le sujet douloureux de ces enfants qui n'arrivent pas à habiter complètement leur corps qu'ils traînent comme un membre mort. Des enfants encore enfermés dans des institutions obsolètes, parfois maltraitantes. Très sensible au devenir des enfants autistes, l'auteur aborde à travers ce récit des thèmes forts, comme le sentiment de culpabilité des mamans, la réalité de cette maladie avec des troubles du comportement, des accès de violences, le manque d'écoute parfois du personnel soignant, la tentation de la facilité de traiter avec des médicaments.
Vous l'aurez compris ce n'est pas un conte pour enfants, mais bien la manière la plus douce qui soit pour une maman d'évoquer la réalité de son quotidien et son combat permanent.
Répondant à l'appel télépathique de Coraline, une jeune fille, voilà donc notre lutin qui prend les traits d'un sans domicile fixe pour se rendre sur la planète terre où vivent de bien curieuses personnes.
Coraline est dysharmonique, elle est à jamais enfermée dans sa bulle, elle ne parlera jamais. Elle a dix-huit ans et depuis dix ans elle vit à Bedlam un centre de soins, une sorte de prison, elle est seule et bien différente des autres. Personne ne cherche à la comprendre. Elle est soignée, à coup de médicaments par des âmanalystes et des emmaillotologues toutes des personnes bien savantes, toujours prêtes à faire de beaux discours.
Sous la forme d'un conte fantastique et poétique Céline Wicker aborde le sujet douloureux de ces enfants qui n'arrivent pas à habiter complètement leur corps qu'ils traînent comme un membre mort. Des enfants encore enfermés dans des institutions obsolètes, parfois maltraitantes. Très sensible au devenir des enfants autistes, l'auteur aborde à travers ce récit des thèmes forts, comme le sentiment de culpabilité des mamans, la réalité de cette maladie avec des troubles du comportement, des accès de violences, le manque d'écoute parfois du personnel soignant, la tentation de la facilité de traiter avec des médicaments.
Vous l'aurez compris ce n'est pas un conte pour enfants, mais bien la manière la plus douce qui soit pour une maman d'évoquer la réalité de son quotidien et son combat permanent.
