AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de kuroineko


La Femme d'un autre et le Mari sous le lit: tout est dit ou presque dans le titre. Ce court récit permet une découverte, et non des moindres: Dostoïevski connaît l'humour et peut fair rire. Si, si, la preuve est là, pour deux euros chez Folio!

Le roman tourne autour du cocufiage, thème qui suscite souvent la dérision et a servi de prétexte à nombre de vaudevilles. le personnage principal prête à rire avec ses manoeuvres ridicules pour vérifier qu'il est bel et bien cocu. le dindon d'une farce grinçante.

Ce titre est une porte d'entrée plaisante sur l'univers du géant Russe. Comparé au format de ses principales oeuvres, il fait moins peur. Et son sujet plus léger fournit un bon marche-pied avant de s'attaquer à L'Idiot ou à Crimes et châtiments, par exemple, où Dostoïevski joue sur un motif beaucoup plus grave et sombre.

Néanmoins, même avec une partition drôle comme ici, on ressent les grincements de l'humour. C'est léger mais sous-jacent demeure le mordant de Dostoïevski.

La Femme d'un autre et le Mari sous le lit n'est pas son roman le plus connu (merci le hasard des fouilles dans la médiathèque) mais gagne à être lu.
Commenter  J’apprécie          253



Ont apprécié cette critique (23)voir plus




{* *}