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Critique de majero


Dostoïevski construit une erreur judiciaire autour du meurtre du médiocre bouffon Fiodor Pavlovitch, épris de la cupide Grouchegnka et père de trois frères dont l'aîné, Dmitri convoite également la Grouchegnka.

La première moitié m'a fait l'effet d'une comédie burlesque, supportant des conceptions philosophiques (pour ma part stériles) sur la foi, l'existence de Dieu, l'impunité, l'amour, le marxisme.
La suite, la fête, le meurtre, le procès, les interminables réquisitoires où par trois fois il s'adresse au lecteur pour dire qu'il ne va pas une nouvelle fois raconter les faits, ce qui me fait l'impression qu'il sait très bien qu'il nous emm...

On sent qu'il aimerait construire des psychologies complexes comme la versatile Catherine Ivanovna ou les mensonges de Mitia et Smerdiakov mais il en fait trop, et on ne peut plus éprouver d'empathie pour des personnalités qui me font l'effet, tu sais, de la couleur infâme du verre d'eau quand les enfants ont fini une séance de couleur à l'eau;-)

J'en tire un du lot, le Starets Zosime, prônant une religion moderne, une religion d'amour.
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