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Critique de Lesbotheque
Jusqu'à avoir Beyond the Lipstick entre les mains j'étais persuadé qu'il avait été écrit par Beth Ditto, la chanteuse du groupe Gossip. Bon en fait, pas du tout, Muriel Douru, l'autrice n'est absolument pas chanteuse, ni américaine d'ailleurs. Elle est illustratrice, française, engagée dans les luttes LGBT+ entre autres. Elle a notamment écrit et dessiné l'ouvrage pour la jeunesse "Dis... mamans".
Beyond the Lipstick est une sorte d'encyclopédie de la lesbienne quarantenaire française. Tout y passe : les familles ultra-cathos, le chemin de croix de l'enfantement, ceux qui discriminent, La famille pour tous et les haines décomplexées qu'elle a drainée derrière elle. Mais Beyond the Lipstick c'est aussi les familles tolérantes, le bonheur d'être mères, ceux qui s'en foutent de qui partagent ton lit, le mariage pour tous enfin. Bref, c'est le cliché d'une société qui accepte du bout des lèvres de changer un peu, beaucoup, pas encore assez. Elle change c'est indéniable, le reste est affaire de points de vues.
Entre coup de gueule, humour, cynisme et tendresse, Muriel Douru dépeint dans ce roman graphique la lutte, l'exigence à la reconnaissance d'une des premières générations de femmes à être sortie massivement du placard.
Avec une interrogation, à quoi ressemblera l'encyclopédie de la lesbienne quarantenaire de 2040 ?
Beyond the Lipstick est une sorte d'encyclopédie de la lesbienne quarantenaire française. Tout y passe : les familles ultra-cathos, le chemin de croix de l'enfantement, ceux qui discriminent, La famille pour tous et les haines décomplexées qu'elle a drainée derrière elle. Mais Beyond the Lipstick c'est aussi les familles tolérantes, le bonheur d'être mères, ceux qui s'en foutent de qui partagent ton lit, le mariage pour tous enfin. Bref, c'est le cliché d'une société qui accepte du bout des lèvres de changer un peu, beaucoup, pas encore assez. Elle change c'est indéniable, le reste est affaire de points de vues.
Entre coup de gueule, humour, cynisme et tendresse, Muriel Douru dépeint dans ce roman graphique la lutte, l'exigence à la reconnaissance d'une des premières générations de femmes à être sortie massivement du placard.
Avec une interrogation, à quoi ressemblera l'encyclopédie de la lesbienne quarantenaire de 2040 ?
